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We had the pleasure of sitting down with the French band Vestige during the Plan’R Fest, held over the weekend of July 4th and 5th, 2025, in the tiny village of Montcul near Colombier-Saugnier, just outside of Lyon.

Quentin (drums), Thomas (guitar), and Théodore (vocals/guitar/songwriting) were kind enough to answer a few of our questions.

FR
Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer le groupe français Vestige, dans le cadre du Festival Plan’R Fest organisé le week-end du 4 et 5 juillet 2025 dans le hameau de Montcul à Colombier-Saugnier, aux environs de Lyon.

Quentin (batterie), Thomas (guitare) et Théodore (chant/guitare/composition) ont donc accepté de répondre à quelques questions : 

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If you had to describe your music in one word?

Théodore: Cathartic. (Meaning something that purges or cleanses, the goal being emotional renewal or healing.)

For people who don’t know your band yet, how would you describe your sound?

Thomas: We’d say it’s kind of a post-metalcore vibe, with touches of ambient shoegaze and a bit of black metal in the mix. It’s a pretty wide spectrum. The “post” part comes from the more atmospheric, floaty side, while the metalcore brings something catchier, more accessible.

Théodore: As for the shoegaze element, think of it as walking with your head down, lost in your thoughts, but more six feet under than up in the clouds. Sad and heavy.

Most of your songs have English lyrics but French titles — what’s the idea behind that?

Théodore: Honestly, I just went with whatever felt right in the moment. Some songs naturally came out in French, others in English. I didn’t want to force myself into choosing just one language, they both bring something unique to the table. I wasn’t trying to tick any boxes.
As for the French titles, I wanted to keep a little piece of our native language in the album, even though the album title itself has more of an American ring to it.

What are your main musical influences?

Théodore: When it comes to writing the album and our overall sound, there are really two sides to our influences: metal and non-metal.
On the metal side, I’d say bands like Deftones, Loathe, Gojira, and some djent stuff like After the Burial, bits of Meshuggah, Alcest too.
Then there’s the whole atmospheric side, which I pull more from trip-hop, bands like Massive Attack, Archive, and even some trap, from rappers who, sadly, are no longer with us.

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Si vous deviez décrire votre musique en un mot ?

Théodore : Cathartique. (Qui purifie, libère des éléments considérés comme impurs. Le résultat recherché est un état émotionnel de renouveau et de restauration.)

Pour les personnes qui ne connaissent pas votre groupe, dans quel style situeriez-vous votre musique ?

Thomas : On est dans un espèce de post-métalcore, avec des teintes shoegaze ambiant un peu black, avec une palette assez large. Le côté post se retrouve avec le coté planant ambiant, et le coté métalcore avec un truc un peu plus catchy, easy listening.

Théodore : Pour le coté shoegaze, c’est dans l’ambiance marcher tête baissée, dans tes pensées, mais plutôt six pieds sous terre que dans les nuages, triste.

Sur la plupart de vos morceaux, les paroles sont en anglais mais avec des titres en français, quelle est la démarche derrière ?

Théodore : La démarche c’est simplement que, pour être honnête, j’ai fait ce qui me passait par la tête sur le moment. Il y a des morceaux que je sens venir en français, et d’autres qui me venaient en anglais. Je n’avais pas envie de me forcer à devoir faire un choix entre les deux langues, chacune apporte des choses différentes. Je ne cherche pas vraiment à remplir un cahier des charges.
Pour les titres en français, j’avais envie de raccrocher cet aspect de notre langue à l’album, même si le nom (propre) de l’album sonne plutôt américain.

Quelles sont vos influences musicales ?

Théodore : Pour la création de l’album et de la musique-même, la palette est large mais il y a deux parties distinctes : les influences métal et les non-métal. Métal je dirais Deftones, Loathe, Gojira, mais aussi des groupes de djent comme After the burial, des bouts de Meshuggah, Alcest. Et puis toute la partie atmosphérique, je la puise plus dans du trip hop comme Massive attack, Archive, et même des morceaux de trap, de rappeurs qui ne sont plus de ce monde malheureusement.

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If you could dream up your ultimate collab, who would it be?

Quentin: Asger Mygind, the singer of Vola.

Thomas: Chino Moreno from Deftones, shoutout to you, man! (laughs)

Théodore: Yeah, Moreno too for sure. But honestly, I’m also drawn to artists who are worlds apart from our sound, like Flo (Florent Salfati) from Landmvrks. He’d bring something to the table that I personally can’t.
We were lucky enough to collab with Neige (Stéphane Paut), the frontman of Alcest, his scream is just so unique. So yeah, someone who’d add a different flavor. Or even a real rapper, French or American, why not?

Your debut album Janis just dropped last September (2024), but you recently released a new single, Envy, last month. Is this teasing a new album, or was it more of a one-off track that came to you in the moment?

Quentin: A bit of both, actually. We wanted to put something out while we work toward the next album, which is already in progress.

Théodore: Envy is kind of a standalone track. It follows some of the same codes as our first album, but it’s way more intense and direct, very much designed as a single. When we were thinking about where to place it, it was clear it didn’t belong on the next record.

Thomas: It also felt important to release something nearly a year after our debut, just before diving into our first festival season, which is shaping up to be really exciting with some awesome shows (Hellfest, Plan’R Fest, Motocultor, and more). We wanted to test the waters, to see if people who connected with the album would stick around.

Vestige is currently doing its first festival season, how’s that experience been so far? Nerves? Big crowds?

Théodore: Awful. I hate spending time with these guys, can’t wait for it to be over! (laughs)

Quentin: Well, we kicked it off with the smallest one, Hellfest, two weeks ago. It was a nice gentle start! (laughs)

Théodore: That was honestly insane. A really powerful moment. On a more serious note, we’re not feeling a ton of pressure because we’ve prepared well. If anything, the pressure helps fuel our performance. But overall, we’re just hyped to be playing. We love the stage, and we love hanging out as a band — those are moments we truly value.

Thomas: We know we’re super lucky to land these kinds of spots so early on, so we definitely want to live up to that. We’ve put in the work, and we feel confident going into each show.

We’re playing five shows this summer: Hellfest, Plan’R Fest, ARTmania (our first time flying out to perform, can’t wait!), 666 Fest, and wrapping up with Motocultor.

And we’ve got five more dates in the fall, in Toulouse, Nantes, Grenoble, Montpellier, and Paris.

Festival survival tip, one essential item and one thing to avoid?

All together: A water bottle! Please, for the love of everything, stay hydrated. Preferably a 12,000-liter insulated one! Our official advice: drink water! (laughs)
But yeah, don’t overdo it or you’ll be stuck in bathroom lines forever!

Also, don’t show up barefoot or in flip-flops, you’re gonna destroy your feet. We’ve seen people lose toenails, it’s brutal. And maybe don’t go shirtless without sunscreen, protect yourself out there.

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Si vous pouviez imaginer la collab de vos rêves ?

Quentin : le chanteur de Vola, Asger Mygind

Thomas : Chino Moreno, chanteur de Deftones, on t’embrasse fort ! (rires)

Théodore : Moreno effectivement, mais sinon je suis attiré par des artistes qui font des choses bien différentes de notre musique, comme Flo (Florent Salfati) de Landmvrks, qui apporterait quelque chose que je ne fais pas. On a eu la change de collaborer avec Neige (Stéphane Paut), le chanteur d’Alcest, qui a un scream tellement particulier. Donc un artiste qui apporterait une touche différente. Ou même avoir un vrai rappeur, français ou américain !

La sortie de votre 1er album, Janis, est récente (septembre 2024), mais vous venez de sortir un single le mois dernier, Envy. Est-ce que ça annonce déjà un nouvel album, ou bien sortir un morceau seul qui vous est venu sur le moment ?

Quentin : Il y a un peu des deux, c’était aussi pouvoir proposer quelque chose en attendant de se diriger vers un autre album, qui est en cours de travail.

Théodore : Oui et puis Envy pour le coup est un morceau un peu à part, y a les codes du groupe du premier album mais il est plus violent et direct, en format single. Quand on s’est demandé où est-ce qu’on le mettrait, on s’est dit que sa place était plutôt en single stand alone. Il ne sera pas dans le prochain album.

Thomas : C’était aussi l’importance, quasiment un an après le premier album, avant d’attaquer notre première saison de festival, qui s’annonce vraiment cool avec des jolies dates (Hellfest, Plan’R fest, Motocultor etc…), on voulait sortir un morceau, tester de voir si les gens qui avaient adhéré à l’album allaient suivre ou pas.

Vestige fait donc sa première saison de festival, comment vivez-vous l’expérience (pression, grosses jauges..) ?

Théodore : Horrible, je déteste passer du temps avec ces mecs, vivement que ça s’arrête je n’en peux plus (rires)

Quentin : Ben on a commencé par le plus petit festival, on a fait le Hellfest il y a 2 semaines, ça met bien dedans quand même ! (rires)

Théodore :  c’est vrai que c’était exceptionnel, un très fort moment ! Et pour répondre plus sérieusement, on a pas de pression car on s’est bien préparé, même si on se nourrit un peu de la pression pour délivrer le meilleur sur scène, mais on est plutôt impatients de jouer à chaque fois ! On aime la scène, on aime passer du temps ensemble, donc ce sont des moments qu’on chérit.

Thomas : On est conscient qu’on a beaucoup de chance d’avoir des spots comme ça, si vite, donc il faut qu’on soit à la hauteur. Mais on a beaucoup bossé pour ça donc je dirai qu’on est sereins, on s’est préparés pour que ça se passe bien.

On fait 5 dates cet été : Hellfest, Plan’R fest, ARTmania (en Roumanie, première fois qu’on part faire un concert en avion ça va être cool), 666 et on termine avec le Motocultor.

On a aussi 5 dates à la rentrée sur fin septembre et fin octobre à Toulouse, Nantes, Grenoble, Montpellier et puis Paris.

En festival, si vous deviez conseiller UN objet indispensable ? Une chose à éviter ?

Tous en choeur : Une gourde ! Par pitié hydratez-vous, si possible une gourde isotherme de 12 000 Litres. Notre conseil : Buvez de l’eau !  (rires)
Mais boire trop après c’est pénible, y a la queue aux toilettes haha !

Mais sinon, évitez de venir pieds nus ou en tongs, vous allez vous faire défoncer les panards, on a vu des mecs avec des ongles en moins. Ou de vous trimballer torse nu sans crème solaire. En résumé, préservez votre santé.

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Do you guys have any fun or totally WTF stories to share with us?

Théodore: Oh yeah, how the band even started!
So, that guy over there (Thomas), we met him while touring with our old band. We were a little drunk one night and he was cracking dumb jokes. The whole thing started because I sent him a track, we were vibing well, and he kept sending me these hilarious voice notes. He answered like, “Hey, can I play guitar on this??” And I just said “Sure,” even though I’d only known him for two months. Three months later, he basically moved into my place and crashed on my couch.
I called Quentin during a failed date in Barcelona, and he was down to join right away. And P.A. (Pierre-André Krauzer, who’s not here for the interview), you just hand him a bass and he’s game for anything.

So yeah… the band came together in the most chaotic and random way possible.

If someone had to hear just one Vestige song to discover your music, what would it be?

All together: Deviens la Nuit!
It’s the second track on Janis, and also the first single we ever released. It sums up everything you can find in the album. It’s also the very first music video we ever shot.

Last question: If Vestige were a milkshake, what would be in it?

Thomas: Well, Théodore always eats MASSIVE portions at catering, so first off — I’d say XXL-sized container! (laughs) Also, I’d go with surimi flavor, I eat that all the time!
Quentin: I’d add violet flavor.
Théodore: Tomato.
So basically, the Vestige Milkshake is a violet-surimi-tomato flavor, served in a giant cup. Challenge is on, send us your videos on social media! (laughs)

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Est-ce que vous auriez une anecdote un peu fun ou wtf à nous raconter ?

Théodore : La formation du groupe ! Le type là (Thomas), on le rencontre sur la tournée de notre ancien groupe, un peu bourrés le soir, il faisait des blagues à la con. La génèse du groupe se résume à : moi qui lui envoie un truc parce qu’on s’entend bien et qu’il m’envoie des vocaux à mourir de rire, il m’a répondu “Hey mais je peux faire la guitare ??”. J’ai répondu ok alors que je le connaissais depuis 2 mois, il s’est incrusté chez moi au bout de 3 mois sur mon canapé alors qu’on se connaissait très peu. J’ai appelé Quentin pendant un date raté à Barcelone, il m’a suivi, et P.A (Pierre-André Krauzer), qui n’est pas présent pendant l’interview), tu lui files une basse il est déter pour tout. 

Donc disons que ce groupe s’est improvisé de manière chaotique au départ !

Si vous deviez choisir une chanson de Vestige pour faire découvrir votre groupe ?

Tous en choeur : Deviens la Nuit ! Le deuxième morceau de l’album Janis, qui est aussi le premier single qu’on a sorti. Il condense tout ce qu’on peut voir dans l’album. C’est aussi le premier clip qu’on a tourné.

Dernière question : si Vestige était un milkshake, vous mettriez quoi dedans ?

Thomas : Alors Théodore au catering mange toujours des énormes quantités, donc déjà je dirai un récipient taille MAGNUM (rires). Sinon je choisis goût surimi, j’en mange tout le temps !

Quentin : moi je choisi de mettre un parfum violette.

Théodore : Tomate. Donc en résumé le Milkshake Vestige c’est un parfum violette-surimi-tomate taille XXL. On lance le challenge, envoyez-nous les vidéos sur les réseaux ! (rires)