Metal exhibition at the Philharmonic: did metal die 15 years ago?

The metal exhibition at the Philharmonic: did metal die 15 years ago?

The exhibition dedicated to extreme music at the Philharmonic offers a well-documented dive into the complex world of metal, exploring its codes and rich myths. From instruments and sculptures to walls of T-shirts and posters, a caricature of a metalhead’s bedroom, masks, a guillotine and sublime stained-glass windows, the exhibition celebrates a musical genre that emerged over fifty years ago, notably with the emblematic advent of Black Sabbath.

L’exposition dédiée aux musiques extrêmes à La Philharmonie de Paris offre une plongée très documentée dans l’univers complexe du metal, explorant ses codes et la richesse de ses mythes. Avec ses pièces variées, allant des instruments, aux sculptures en passant par les murs de tee-shirts et les affiches, la représentation d’une chambre caricaturale d’un metalleux, des masques, une guillotine, des vitraux sublimes… L’exposition célèbre un genre musical qui a émergé il y a plus de cinquante ans, notamment avec l’avènement emblématique de Black Sabbath.

However, despite its diversity, the exhibition leaves an aftertaste of incompleteness for connoisseurs and fans of the contemporary metal scene. Indeed, certain gaps are glaringly obvious: the absence of any representation of the French and international screamo scene, or the neglect of emblematic bands such as Celeste (voulez vous danser – Nuclear blast + Banshies), one of the best-known French bands internationally, or Kickback, unquestionably the most decisive French hardcore band on the scene. And yet they’ve left their mark on the history of French metal, which is perplexing.

Cependant, malgré sa diversité, l’exposition laisse un arrière-goût d’incomplet pour les connaisseurs et les amateurs de la scène contemporaine du metal. En effet, certaines lacunes sont flagrantes : l’absence de représentation de la scène screamo française et internationale ou la négligence de groupes emblématiques comme Celeste (voulez vous danser – Nuclear blast + Banshies) qui est un groupe français qui tourne vraiment beaucoup à l’international ou Kickback, qui est sans conteste le groupe français de hardcore des plus déterminant de la scène. Ils ont pourtant marqué de leur empreinte l’histoire du metal français, ce qui laisse perplexe.

What’s more, the total ignorance of deathcore, apart from a photo of Mitch Lucker and a Suicide Silence song heard, and of metalcore, apart from Parkway Drive, which are subgenres that have undeniably helped to revitalize and popularize metal in recent decades, is hard to understand. By omitting major figures such as Bring Me The Horizon (Live nation UK – Sony Music UK), who redefined metal’s musical landscape in 2013 with “Sempiternal”, the exhibition seems stuck in a retrograde vision of the genre.

De plus, l’ignorance totale du deathcore à part une photo de Mitch Lucker et une chanson de Suicide Silence entendue et du metalcore, à part Parkway Drive, qui sont des sous-genres qui ont indéniablement contribué à revitaliser et populariser le metal ces dernières décennies, est difficile à comprendre. En omettant des figures majeures tel que Bring Me The Horizon (Live nation UK – Sony Music UK), qui a redéfini le paysage musical du metal en 2013 avec “Sempiternal”, l’exposition semble figée dans une vision rétrograde du genre.

Moreover, the lack of grind representation and the inexplicable omission of iconic bands like System of a Down (did I pass it without seeing it?) or Punish Yourself, are shortcomings that don’t go unnoticed. I could understand if certain bands weren’t mentioned because they’re problematic, but in that case, why make an entire wall for Rammstein or Marilyn Manson? For neophytes, the exhibition offers an interesting introduction to the world of metal, but for those immersed in the contemporary scene and open to its evolutions, it comes across as incomplete and disappointing.

En outre, l’absence de représentation du grind et l’omission inexplicable de groupes emblématiques comme System of a Down (suis-je passée à côté sans le voir?) ou Punish Yourself, sont des lacunes qui ne passent pas inaperçues. Je pourrais comprendre que certains groupes ne soient pas mentionnés car ils sont problématiques, mais dans ce cas, pourquoi faire un mur entier pour Rammstein ou Marilyn Manson? Pour les néophytes, l’exposition offre une introduction intéressante au monde du metal, mais pour ceux qui sont immergés dans la scène contemporaine et ouverts à ses évolutions, elle apparaît comme incomplète et décevante.

In short, the exhibition at the Philharmonic offers a documented look at the history and richness of metal, but its failure to fully embrace the diversity and vitality of the modern scene leaves a feeling of incompleteness for enthusiasts of this constantly evolving musical genre.

En somme, l’exposition au Philharmonique offre un regard documenté sur l’histoire et la richesse du metal, mais son incapacité à embrasser pleinement la diversité et la vitalité de la scène moderne laisse un sentiment d’inachevé pour les passionnés de ce genre musical en constante évolution.