To The Grave’s STILL Is a Relentless, Ethically Charged Deathcore Assault EN/FR

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To The Grave isn’t just a band, they’re a straight-up punch to the face with every release. And with STILL, they’ve just dropped a bomb that’s got everyone nodding in brutal agreement. Whether you’ve had Everyone’s a Murderer on repeat or you’re just jumping in now, this EP’s gonna wreck your neck with savage breakdowns, punishing blast beats, and an atmosphere more toxic than a nuclear fallout zone.

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To The Grave
, c’est pas juste un groupe, c’est un coup de poing dans la gueule à chaque sortie. Et là, avec “STILL”, ils viennent de lâcher une pépite qui fout tout le monde d’accord. Que t’aies déjà retourné Everyone’s a Murderer dans tous les sens ou que tu débarques, cet EP va te fracasser les cervicales à coup de breakdowns déchaînés, de blastbeats vénères, et d’une ambiance plus toxique qu’un sol irradié.

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THE RECORD

You get 7 tracks, not a single one too many, not a second of filler. It’s dense, it’s fast, it’s violent. A tight package of controlled hatred.

“Forced Diet Reassignment” kicks things off with zero mercy: razor-sharp riffs, butcher-shop groove, the kind of track that crushes your chest from the first damn second. No intro, no buildup, just straight-up chaos.

“Sawed Off” is some kind of weird hybrid deathcore, weird in the best way. There’s an almost industrial vibe in parts, slower, ultra-heavy rhythms, and that raw, guttural vocal rage that just doesn’t let up. It hits different, but it hits hard.

“Show Them The Bodies”? Straight banger. Bone-rattling chugs, spine-crushing groove, and vocals straight from hell, screaming like it’s life or death. This track reeks of sweat, bile, and blood.

“Hunt The Hunters” slows the pace a bit, but sets a pitch-black atmosphere. Feels like being locked in a basement during some freak ritual. It’s thick, suffocating, and brutally effective.

“Emesis System” brings things back to more familiar TTG territory, but with a textured edge that keeps it fresh. Vocals sound possessed, the bass is filthy as hell, and the “chorus” (if you can call it that) makes you wanna scream in the street.

“DNA (Do Not Amputate)” short, tight, violent. Perfect mosh sections, twitchy riffing, and an ever-present sense of danger. It’s over fast, but it leaves scars.

And to wrap it up, a Cannibal Corpse cover that’s as grimy as it is respectful. Their take on “Death Walking Terror” doesn’t just copy it, they reforge it in their own war-ready style. A nasty, solid bonus to close out the EP.

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L’ALBUM

T’as 7 titres, pas un de trop, pas un de trop peu. C’est dense, c’est rapide, c’est violent. Un condensé de haine maîtrisée.

Forced Diet Reassignment” ouvre les hostilités sans la moindre pitié : riffs tranchants, groove de boucher, le genre de track qui t’écrase la poitrine dès la première seconde. Pas d’intro, pas de chichi : juste le chaos.

Sawed Off”, c’est du deathcore hybride, chelou dans le bon sens du terme. Y’a un délire presque indus sur certains passages, des rythmiques plus lentes, ultra lourdes, et toujours cette agressivité viscérale dans la voix. Franchement, ça tape différemment mais ça tape fort.

Show Them The Bodies” ? Banger pur. Des chugs à faire trembler l’ossature, un groove qui te martèle la colonne vertébrale, et cette voix de l’enfer qui crache ses tripes comme si sa vie en dépendait. Ce morceau sent la sueur, la bile et le sang.

Hunt The Hunters” ralentit un peu la cadence mais plante une ambiance hyper noire. T’as l’impression d’être enfermé dans une cave, au milieu d’un rituel malsain. C’est poisseux, étouffant, ultra efficace.

Emesis System” revient à du plus classique dans leur style, mais avec un jeu de textures qui garde l’intérêt. Les vocaux sont possédés, la basse crade au possible, et le refrain (si on peut appeler ça comme ça) donne envie de hurler dans la rue.

DNA (Do Not Amputate)” : compact, intense, brutal. Des mosh parts parfaites, un riffing nerveux et cette sensation constante de menace. Le morceau passe vite, mais il laisse des traces.

Et pour finir, ce cover de Cannibal Corpse. Un hommage sale, respectueux, parfaitement digéré dans leur style. Ils reprennent Death Walking Terror sans tomber dans la copie, en lui mettant un costume taillé pour la guerre. Un bonus solide pour clôturer l’EP.

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A Message Behind the Mayhem

What makes To The Grave stand out in the scene is that they don’t just hit hard — they hit with purpose. Their brutality isn’t random. It’s focused. It’s militant.

The entire EP oozes political and ethical rage. The lyrics take aim with zero subtlety:

  • Animal suffering and the meat industry are front and center. The band’s openly vegan stance screams through every guttural roar. This isn’t a trend, it’s a damn revolt.
  • They also go after systemic violence, social manipulation, and everyday dehumanization. The stuff people look away from? TTG rubs your face right in it.
  • And above all, there’s this overwhelming sense of suffocation, a world in flames, run by monsters in suits. TTG doesn’t ask you to “think about it.” They demand you wake the hell up.

This ain’t your typical edge-lord deathcore nonsense. Yeah, it’s brutal, but there’s a razor-sharp awareness of everything that’s burning outside.

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Un message sous la brutalité

Ce qui rend To The Grave unique dans la scène, c’est qu’ils cognent avec un but. Leur brutalité n’est pas gratuite. Elle est dirigée. Elle est militante.

Tout l’EP transpire la rage politique et éthique. Les textes attaquent frontalement :

            •           La souffrance animale et l’industrie de la viande sont des cibles principales. Le groupe est ouvertement vegan, et ça se sent dans chaque hurlement. Ce n’est pas une posture, c’est une révolte.

            •           Les paroles dénoncent aussi la violence systémique, la manipulation sociale, l’inhumanité quotidienne. Ça parle de ce qu’on refuse de voir, ça te plaque le nez dans la merde.

            •           Et surtout, cette sensation d’étouffement général, de monde en ruine dirigé par des monstres en costard. TTG ne demande pas de réfléchir gentiment, ils exigent qu’on ouvre les yeux.

On est loin des lyrics clichés du deathcore lambda. Ici, c’est brutal, oui, mais avec une conscience aiguë de ce qui brûle dehors.

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OVERALL FEELING

What makes STILL hit so hard is that it’s not just a bunch of random B-sides thrown together. Nope, every track feels like part of a bigger picture. There’s a clear artistic vision here: it’s tight, it’s heavy, and it aligns perfectly with the band’s message.

Musically, they keep pushing their own boundaries without ever losing what makes them lethal, short, furious tracks written like they had a knife between their teeth. You can tell this isn’t generic deathcore, these guys have something to say, and they’d rather die than say it halfway.

Some might call STILL a “transition,” a bridge between albums.
Maybe.
But if it is, it’s a bridge on fire, built from bone and reinforced concrete.

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RESSENTI GÉNÉRAL

Ce qui fait kiffer dans STILL, c’est que t’as pas juste un ramassis de faces B balancées au pif. Non, les morceaux s’enchaînent comme s’ils formaient un tout. T’as une direction artistique claire : c’est tendu, pesant, ultra cohérent avec leur message.

Musicalement, ils continuent de repousser leur propre formule, sans perdre l’essence de ce qui fait leur force : des morceaux compacts, furieux, écrits avec le couteau entre les dents. Tu sens que c’est pas du deathcore générique, tu sens que ces mecs ont quelque chose à dire et qu’ils crèveraient plutôt que de le faire à moitié.

Certains diront que c’est une “transition”, un pont entre albums,  peut-être. Mais un pont en flammes, construit avec des os et du béton armé.

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FINAL SCORE

4.5 milkshakes out of 5

A blast of smart brutality, a guilty pleasure for anyone who lives for this kind of chaos. Short, sharp, well-produced, and above all: real. To The Grave hits hard, and hits right.

STILL isn’t just an EP, it’s a love letter to mayhem. A war cry spit from the gut. A follow-up that doesn’t get lazy. If you needed proof that deathcore can still rip your soul and guts apart without turning into parody, this is the record.

And if you made it through the listen? Congrats, soldier.
But that was just the beginning.
The Aussies are far from done, and we are absolutely not ready for what’s coming.

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NOTE FINALE

4,5 milkshakes sur 5

Un concentré de brutalité intelligente, un vrai plaisir coupable pour les fans du genre. Court, tranchant, bien produit, et surtout : authentique. To The Grave frappe fort, et frappe juste.

STILL, c’est pas juste un EP, c’est une lettre d’amour au chaos. Un cri de guerre craché avec les tripes, une suite logique mais pas paresseuse. Si t’as besoin d’un rappel que le deathcore peut encore te retourner l’âme et le bide sans devenir une caricature, t’as trouvé ton disque.

Et si t’as survécu à l’écoute ? Félicitations, soldat. Mais c’est que le début. Les Australiens sont loin d’avoir tout dit,  et on est clairement pas prêts pour ce qui arrive.

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