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Rating: 4 out of 5 – Milkshake Rock, Extra Thick and Fully Blended

There’s something almost surreal about remembering those three Mexican kids covering Enter Sandman on YouTube over a decade ago. And now? They’re selling out Mexico City’s massive Auditorio Nacional three nights in a row, rocking out in front of 30,000 screaming fans, and dropping a 25-track live set that throws you straight into the heart of that crowd. The Warning isn’t just a story of a meteoric rise, it’s the story of an unbreakable bond: three sisters, one shared fire, and a dream they’ve been chasing since they were little.

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4/5 milkshake rock, bien frappé

Il y a quelque chose de presque irréel à se souvenir de ces trois gamines mexicaines reprenant Enter Sandman sur YouTube il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, elles remplissent trois soirs d’affilée l’énorme Auditorio Nacional de Mexico, devant 30 000 fans en délire, et balancent un live de 25 titres qui te fait voyager direct au milieu de cette foule. The Warning, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante mais surtout d’un lien indestructible : trois sœurs, une même énergie, un rêve partagé depuis l’enfance

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The record is raw. No gimmicks, no frills, aside from a giant screen behind them (which, honestly, they don’t even need). It’s all about stage presence and the chemistry with the crowd. You can feel it, they’re happy, locked in, fully living their songs. And when you run through “S!CK,” “CHOKE,” “Dust to Dust,” and “Disciple,” it hits you: these aren’t just catchy anthems. They’ve got that extra spark, that soul, that turns a concert into a full-blown shared experience.

The sound? It nails that fine balance between rage and melody. Sure, the crowd sometimes bleeds a bit too much into the mix – like waves washing over the instruments – but it works. This isn’t meant to be some polished greatest hits set; it’s an immersive ride. The Keep Me Fed tracks breathe without all the studio gloss, and older cuts like “Martirio” and “Dull Knives” feel downright ceremonial in their power.

What really sticks with you, though, is the honesty. The Warning isn’t playing rock stars, they live and breathe their music, and they share it with zero filter. You see them smiling, improvising, trading glances like only sisters can. That joy? It’s infectious. Even in theaters where the film was screened, people were on their feet, singing, stomping, clapping. That says a lot about the strength of what’s captured on this record and on film.

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Le disque, c’est du brut. Pas d’artifices, pas de fioritures, à part un écran géant derrière elles, mais honnêtement, elles n’en ont pas besoin. Tout se joue dans la présence scénique et l’alchimie avec le public. Tu les sens heureuses, complices, habitées par leurs morceaux. Et quand tu enchaînes “S!CK”, “CHOKE”, “Dust to Dust” et “Disciple”, tu réalises qu’elles n’ont pas seulement des hymnes efficaces : elles ont ce supplément d’âme qui transforme un concert en expérience collective.

Le son, lui, capte bien l’équilibre entre rage et mélodie. Parfois le public ressort un peu trop dans le mix, comme une mer qui recouvre les instruments, mais ça colle au propos : ce live est pensé comme une immersion, pas comme un best of poli. Les chansons de Keep Me Fed trouvent une nouvelle vie sans l’overproduction studio, et les classiques comme “Martirio” ou “Dull Knives” prennent une ampleur quasi cérémoniale.

Ce qui frappe surtout, c’est la sincérité. The Warning ne joue pas les rock stars, elles vivent leur musique à fond et la partagent sans filtre. Tu les vois sourire, improviser, se lancer des regards de connivence. Cette joie-là est contagieuse. Même dans les cinémas où le film a été projeté, les spectateurs se levaient, chantaient, tapaient du pied. C’est dire la force de ce moment figé sur disque et pellicule.

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So yeah, it’s not flawless. The production could’ve been a touch more balanced, and some tracks are already familiar territory for longtime fans. But honestly? Who cares. This album is a sonic postcard from a band at the top of their game, solid proof that they’re just as powerful on record as they are on stage. And if you’ve seen them live, like I did at Main Square 2024, you know it’s not just a feeling. It’s the real deal.

Verdict: a creamy 4 out of 5 milkshake, rich, satisfying, and electric. Not their ultimate masterpiece, but a vibrant, honest snapshot that proves one thing

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Alors ouais, tout n’est pas parfait. La production pourrait être un poil plus équilibrée, et certains titres sont déjà bien connus en live pour ceux qui suivent le groupe de près. Mais franchement, on s’en fout un peu. Cet album, c’est une carte postale sonore d’un groupe au sommet de son art, une preuve qu’elles sont aussi bonnes sur disque que sur scène. Et si tu les as déjà vues en concert, comme moi au Main Square 2024, tu sais que ce n’est pas qu’une impression : c’est la vérité.

Verdict : un 4/5 milkshake, bien crémeux, qui cale autant qu’il électrise. Pas le chef-d’œuvre ultime, mais un document vibrant et authentique qui prouve une chose