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Whoa… a total shake-up! With Desertion, Spite House drops an album that reeks of sweat, rage, and barely healed scars. These guys from Montreal have kept the raw, honest edge of their debut, but this time, they ditched all the safety nets. Darker, tighter, but also more electrifying, it hits you right in the gut from the first note of “Ashen Gray” and doesn’t let go. You can feel that Max Lajoie put everything he had into it, pouring out personal pain and pure energy. This is an album that screams “live while you’re alive”, and it radiates through every riff.

FR
Alors là… gros coup de pied dans la fourmilière ! Avec Desertion, Spite House balance un disque qui sent la sueur, la rage et les cicatrices mal refermées. Ces gars de Montréal ont gardé le côté brut et sincère de leur premier album, mais là ils ont viré toutes les sécurités. Plus sombre, plus tendu, mais aussi plus galvanisant : ça te prend au bide dès “Ashen Gray” et ça te lâche plus. On sent que Max Lajoie a mis tout ce qu’il avait dans le ventre, entre douleur perso et énergie pure. C’est un disque qui gueule “profite pendant que t’es vivant”, et ça transpire dans chaque riff.

EN
The heart of the album:

It hits hard, but never feels gratuitous. The guitars are razor-sharp like broken glass, the drums give you no breathing room, and yet, through all that fury, there’s always a melody that sticks in your head. You can hear the 90’s post-hardcore influences, but there’s also a modern, deeply personal twist. The tracks flow like an emotional road trip, there are moments that crush your heart, then suddenly they explode into choruses that make you want to scream along with them. “Coma Dream” closes the curtain on a note that’s both desperate and clear-eyed: no magical happy ending, just a quiet strength in facing your ghosts.

FR
Le cœur de l’album :

Ça tabasse fort, mais ce n’est jamais gratuit. Les guitares sont acérées comme du verre brisé, la batterie ne te laisse aucun répit, et malgré toute cette fureur, y’a toujours une mélodie qui te reste collée au cerveau. T’entends les influences post-hardcore 90’s, mais avec un côté moderne et hyper personnel. Les morceaux s’enchaînent comme un road trip émotionnel : t’as des passages qui te broient le cœur, puis d’un coup ça explose en refrains qui donnent envie de hurler avec eux. “Coma Dream” ferme le rideau sur une note à la fois désespérée et lucide, genre : pas de happy end magique, mais une force tranquille dans le fait d’accepter ses fantômes.

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In short, Desertion isn’t just another record on the post-hardcore scene, it’s a full-blown emotional and sonic punch. You walk away drained but strangely recharged, like you just screamed all your frustrations out in the rain. Spite House proves they’re playing in the big leagues, and honestly, if you’re into albums that reek of sweat and real-life grit, this one’s for you.

Overall rating: 4 out of 5 milkshakes—a storm of raw, necessary emotion.

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Bref, Desertion c’est pas juste un disque de plus dans la scène post-hardcore, c’est une grosse claque émotionnelle et sonore. Tu ressors de là rincé mais étrangement reboosté, un peu comme après avoir crié toutes tes frustrations sous la pluie. Spite House confirme qu’ils jouent dans la cour des grands, et honnêtement, si t’aimes les albums qui sentent le vécu et la sueur, fonce.

Note globale : 4 milkshake sur 5 – Une tempête d’émotions, brutale et nécessaire.