Nova Twins – Parasites & Butterflies: wings slick with grease, heart lit up like neon EN/FR
Band: Nova Twins
Album Title: Parasites & Butterflies
Label: Marshall Amplification Plc and Nova Twins Ltd
Release Date: August 29, 2025

EN
Alright, deep breath… and jump.
Because this third album grabs you by the collar and hurls you straight into a storm of glitter and feedback. Amy Love and Georgia South are back with a record that walks the tightrope between chaos and beauty, like two opposing magnets finally deciding to kiss. It’s raw, it’s tender, proudly genre-fluid, and above all, it feels like a shedding of skin. The Nova Twins are spreading their wings, grease-stained and all, and that’s what makes it beautiful.
Recorded with Rich Costey (Foo Fighters, Charli XCX), the album drops via Marshall Records, and brings in some heavy hitters: Ilan Rubin (Nine Inch Nails) on drums for a few tracks, and a first dip into sampling with the celestial voice of Iranian singer Mahsa Vahdat. The result? A sound that’s bigger, bolder, more anthemic, but without ever washing off the punk grime or the fearless spark of their early days.
FR
Ok, on respire un coup… et on saute. Parce que ce troisième album, c’est le genre de projet qui t’attrape par le col et t’embarque au milieu d’un orage de strass et de larsens. Amy Love et Georgia South reviennent avec un disque qui danse sur la ligne fine entre chaos et beauté, comme si deux aimants contraires décidaient enfin de s’embrasser. C’est brut, c’est tendre, c’est fièrement hybride, et surtout ça sonne comme une mue : les Nova déploient leurs ailes, mais elles sont tachées d’huile, et c’est ça qui est beau.
Enregistré avec Rich Costey (Foo Fighters, Charli XCX), l’album sort chez Marshall Records et se permet même des invités de poids : Ilan Rubin (Nine Inch Nails) derrière la batterie sur certains titres, et un premier pas du côté du sampling avec la voix céleste de l’Iranienne Mahsa Vahdat. Résultat : un son plus massif, plus anthémique, mais sans jamais gommer la crasse punk et l’audace des débuts.
EN
From the first seconds of “Glory,” you’re sucked in, it kicks off like spun sugar and ends with a metallic uppercut. Amy floats in on near-lyrical waves, then bites into the chorus like she’s trying to punch gravity in the face. “Piranha” follows with a circular chomp: Georgia’s bass is huge, sticky, and slithers between the beats, turning the track into an electro-nu-metal swamp you’ll love sinking into.
“Monsters” is the obvious anthem, built for mosh pits and bathroom mirrors: “Not scared of monsters, just of myself.” Boom. Vulnerability wielded like a butterfly knife. “Soprano” snaps with dark-feminine wit: “don’t push us too high,” then they go anyway, and the ceiling catches fire. “Drip” brings the flex (flashy, punchy, unapologetic), but “N.O.V.A.” wins the award for most brain-glued hook: wild call & response, beam-splitting riffs, pure joy in chaos.
In the middle of the storm, they crack a window open and let the air in. “Sandman” runs wild with a drum’n’bass gallop, then “Hummingbird” slows time down, a kaleidoscopic vocal collage, Mahsa Vahdat’s sampled voice brushing you back from the edge. “Spread your wings,” yeah, but gently, with bandages.
“Parallel Universe” nails the heart of the whole record: post-tour brain fog, the weight of armor, and a sharp new clarity slicing through the amps. “Hide & Seek” offers a quieter breath, then “Hurricane” bares its teeth for one last sprint.
Finally, “Black Roses” closes the curtain in dark beauty: bittersweet, Doc Martens romanticism. A storm, smiling.
FR
Dès Glory, tu te fais happer par une intro en sucre filé qui finit en uppercut métallique. Amy lâche des nappes quasi-lyriques, puis mord dans le refrain comme si elle voulait casser la gueule de la gravité. Piranha arrive derrière en mode morsure circulaire : la basse de Georgia, énorme, gluante, se faufile entre les beats et transforme la piste en marécage électro-nu-metal où on adore s’enfoncer.
Monsters est l’hymne évident, taillé pour les pogos et les miroirs : « pas peur des monstres, juste de moi-même », et bam, vulnérabilité brandie comme un couteau papillon. Soprano, elle, claque comme une menace féminine pleine d’humour : « nous poussez pas à monter trop haut », puis elles montent quand même, et le plafond prend feu. Drip met le flex sur la table (ça brille, ça claque, ça revendique), mais c’est N.O.V.A. qui décroche le prix du refrain collé au cortex : call & response furieux, riff qui scie des poutres, pure jubilation.
Au milieu du vacarme, le duo ouvre la fenêtre et laisse l’air entrer. Sandman joue la cavalcade drum’n’bass, puis Hummingbird suspend le temps : collage vocal kaléidoscopique, sample de Mahsa Vahdat comme une caresse qui te rattrape au bord du vertige, « spread your wings », oui, mais doucement, avec des pansements. Parallel Universe condense tout le propos du disque : la tête en vrac après les tournées, l’armure qui pèse, et cette lucidité neuve qui transperce les amplis. Hide & Seek fait figure de respiration plus sage, avant que Hurricane ne déterre les crocs pour un dernier sprint. Et Black Roses ferme le rideau en beauté sombre : sucré-amer, romantisme en doc Martens, la tempête qui sourit.
EN
The real madness here? It’s the DNA mash-up: punk, metal, hip-hop, pop, electronica, not stacked, but braided. You can feel Rich Costey’s big-league polish, but nothing overshadows the duo’s heavyweight personality. Georgia’s bass isn’t just an instrument, it’s a character: part toxic slug, part pissed-off robot, part mosh-pit trampoline.
Amy’s voice slides from velvet whisper to operatic fury without ever dropping that razor-sharp grin. And the lyrics? A bold side-step, attitude intact, but the cracks are showing. Mental health, grief, righteous anger, never performative, always lived-in.
Sure, there are a couple familiar turns, some patterns hardcore fans will spot blindfolded. But that’s not the point. The mission is to widen the circle without watering down the venom.
Mission accomplished. Nova Twins don’t add pop, they bend it to their will, run it through their homegrown shredder, then glue the pieces back together with lipstick and bolts.
FR
La vraie dinguerie ici, c’est le mixage d’ADN : punk, metal, hip-hop, pop, électronique, non pas empilés, mais entrelacés. On sent la patte « gros calibre » de Costey, mais rien n’écrase la personnalité mastodonte du duo. La basse de Georgia n’est pas un instrument, c’est un personnage : tour à tour limace toxique, robot vénère, trampoline pour mosh pit. La voix d’Amy, elle, passe du chuchotement en velours à la furie opératique sans perdre le sourire carnassier. Et dans les textes, un pas de côté salutaire : on garde l’attitude, on montre les fissures, on parle de santé mentale, de deuils, de rage utile, jamais poseur, toujours incarné.
Oui, y’a deux-trois virages un peu familiers, des patterns que les fans reconnaîtront les yeux fermés. Mais le pari est ailleurs : élargir le cercle sans diluer le venin. Mission accomplie. Les Nova Twins ne « rajoutent » pas de la pop, elles la plient à leurs règles, la passent dans leur déchiqueteuse maison, et recollent les morceaux avec du rouge à lèvres et des boulons.
EN
By the end of the ride, you’re wrecked, amped, and just a little more alive than when you started. Parasites & Butterflies isn’t just a collection of bangers, it’s a postcard from the edge, signed by two artists who refuse to choose between light and shadow.
So yeah, grab your headphones, lace up your Docs, and let yourself get swallowed whole. These butterflies have teeth. And they bite hard.
House rating: 4.5 milkshakes out of 5.
FR
En sortie de route, on se retrouve lessivé, galvanisé, un peu plus vivant qu’à l’entrée. Parasites & Butterflies n’est pas seulement une collection de bangers : c’est une carte postale du bord du précipice, signée de deux artistes qui refusent de choisir entre la lumière et l’ombre.
Bref : mettez un casque, lacez vos docs, et laissez-vous happer. Les papillons ont des dents, et ces deux-là mordent juste.
Note maison : 4,5 milkshakes sur 5.
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