Jools – Violent Delights: A Fierce, Unflinching Debut That Demands to Be Heard EN/FR

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Some people, watching shows like Taratata, catch themselves dreaming of becoming musicians as they watch artists at the peak of their craft… That was the case for Mitch, Chris, Peter, Ellis, Sam, and Thomas. After seeing a 2019 performance by Shame on the UK equivalent of Nagui’s show, Later… with Jools Holland on BBC2—they decided to form a band and call it… Jools.

FR
Il y a des gens qui en regardant Taratata se prennent à rêver de devenir musiciens devant leur petit écran en voyant des artistes au sommet de leur art… C’est le cas de Mitch, Chris, Peter, Ellis, Sam and Thomas qui devant une performance de Shame en 2019 dans l’équivalent anglais de l’émission de Nagui, Later… with Jools Holland sur la BBC2, décident de former un groupe et de l’appeler…  Jools.

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And I have to say, listening to this album makes us want to dream too, dream of imagining ourselves as the next Idles, Shame, John, or even Destroy Boys

Since 2023, the band has been reshaped with a new lineup that includes two women, Kate Price joining Mitch Gordon on vocals and Chelsea Wrones on drums. These women play a crucial role in this new version of Jools and on their debut album, both through their talent and the important themes they tackle.

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Et je dois dire qu’à l’écoute de cet album, nous aussi on a envie de rêver de se prendre pour les nouveaux Idles, Shame, John ou bien encore Destroy boys

Le groupe se redessine désormais depuis 2023 avec un nouveau line up incluant deux femmes (Kate Price rejoignant Mitch Gordon au chant et Chelsea Wrones à la batterie) et ces femmes vont avoir une grande importance dans cette nouvelle version de Jools et dans ce premier album de par leurs talents et les thèmes abordés.

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Violent Delights (French for “violent pleasures”) tackles a range of heavy-hitting topics, from the role of women in society, the barriers and struggles of living according to one’s sexual orientation, to the various forms of violence against women, both physical and emotional. The album’s title, taken from Romeo and Juliet (a warning to Juliet about sudden, violent love and its often tragic end), serves as a heads-up: listening to this record won’t leave you untouched. Despite its catchy and celebratory tracks, it carries weight, demanding reflection and challenging us to rethink our behaviors, whether we feel guilty or not.

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Violent Delights
(plaisir violents  en Français) aborde en effet de nombreux sujets portant sur la place de la femme dans la société, les barrières et les difficultés de vivre selon l’orientation sexuelle que l’on désire et les violences sur les femmes (physiques ou morales). Le titre de l’album « Violent Delights », tiré de Roméo et Juliette (mots exprimés dans l’avertissement donné à Juliette sur les amours soudains et violents et sur leur fin souvent tragiques) nous met en garde : l’écoute de cet album ne sera pas sans conséquences car malgré ses titres très plaisants et festifs, il ne nous laissera pas indemnes et doit nous pousser à réfléchir et changer nos comportements qu’on se sente coupable ou non.

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Mitch Gordon on vocals is a powerhouse, a true John Talbot in spirit, and the hooks and riffs come at you one after another, like “Guts,” a song about believing in your dreams and never giving up, or the very Idles-esque “Live Deliciously,” which explores the duality of people when it comes to sexual orientation. Chelsea Wrones behind the drums is a force of nature, unleashing all her rage, especially on “97%,” a track written by Kate Price that delivers a deliberately uncomfortable truth: many people know someone who’s been sexually assaulted, yet oddly, nobody seems to know the perpetrator… Another standout is “Mother Monica”, which delves into the guilt we sometimes feel when we stray from deeply ingrained religious norms (the chorus, “oh god, make me good but not just yet!” sums this up perfectly).

As for us, we forgive them everything—redemption can wait… In these times of setbacks for LGBT+ rights, rising femicides, and anti-abortion movements, this album reminds us that all is not lost and that, above all, life should still be a celebration!

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Mitch Gordon au chant est un véritable John Talbot en puissance et les tubes et les riffs s’enchainent comme Guts, chanson parlant de croire en ses rêves et de ne rien lâcher, ou bien encore le très idlesien Live deliciously sur la dualité des personnes quant à leur orientation sexuelle. Chelsea Wrones derrière les fûts est une vraie brute et expulse toute sa rage notamment sur  97%, chanson écrite par Kate Price qui exprime un constat volontairement malaisant: beaucoup de personnes connaissent quelqu’un qui s’est fait agresser sexuellement mais personne ne connait bizarrement d’agresseur sexuel… On retiendra aussi l’excellent titre Mother Monica sur le sentiment de culpabilité que l’on ressent parfois lorsque l’on dévie des préceptes religieux  bien imprégnés dans nos sociétés conservatrices (le refrain « oh god, make me good but not just yet ! » résumant parfaitement cette idée). 

Nous en tout cas on leur pardonne tout, la rédemption viendra plus tard… Dans ces moments de reculs sur les acquis LGBT+, l’augmentation des féminicides et autres pro anti-IVG, cet album nous laisse à croire que tout n’est pas perdu et que la vie doit rester avant tout une fête!

Article by: Laurent

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