Breakdowns and Breakthroughs: Inside I Prevail’s “Violent Nature” EN/FR

Band: I Prevail
Album Title: Violent Nature
Label: Fearless Records
Release Date: September 19, 2025

EN
The Grammy-nominated American band I Prevail is back with a brand-new album, Violent Nature, dropping on September 19!

Following a blazing summer 2025 festival run, especially across Europe, the band, known for heavy-hitting tracks like “Bad Things,” “Scars,” and their latest single “Rain,” is ready to show us everything they’ve been working on since the departure of lead vocalist Brian Burkheiser earlier this spring.

FR
Le groupe américain nominé aux Grammy Awards, I Prevail, est de retour avec un tout nouvel album, « Violent Nature » qui sort le 19 Septembre !

Après une tournée des festivals enflammées sur l’été 2025, notamment en Europe, le groupe connu pour des bangers tels que « Bad Things », « Scars », et leur plus récent single « Rain », sont prêts à nous montrer tout le travail fait suite au départ du chanteur principal Brian Burkheiser au printemps 2025.

EN
Still blending rock, hardcore, and metal influences, the album kicks off with a track titled “Synthetic Soul.”

The intro is slow and spoken by vocalist/screamer Eric Vanlerberghe, but it quickly launches into the band’s signature screams, with the drums leading the charge. The song is surprisingly melodic, and it’s clear that I Prevail hasn’t lost their touch, they’re still playing with melody, riffs, and raw emotion to fully pull us into their world.

Rating: 6/10

The second track, “NWO”, likely short for New World Order, makes you want to jump straight into a mosh pit, probably followed by a circle pit.
Killer riffs, driving drums, and Eric’s screams hit hard right out of the gate. Spoken-word lines speed things up and build anticipation for the explosive breakdown after the verse.


This is I Prevail in full-force metalcore mode, angry, intense, and unapologetically aggressive. Easily one of the strongest tracks on the album. Lyrics like “crossing to the other side, (…) you can try, but you’re not my kind, (…) you mean nothing to us” send a clear message and even echo the iconic bridge from “Bad Things” (2022).

Rating: 7/10

Track three, “Pray,” opens with clean vocals repeating “so pray for me, so pray for me,” immediately setting the tone.
The first verse slows things down with softer instrumentals and emotional singing, letting the lyrics breathe and really sink in.


What fans love about I Prevail is their ability to shift gears, from clean to heavy, from emotional to explosive, all while staying true to who they are. They’re musical chameleons, and “Pray” is a beautiful surprise: classic rock elements, acoustic guitar, heartfelt melodies, some screaming, and a powerful message of resilience.

Rating: 10/10

FR
Toujours dans un mélange de sonorités rock, hardcore et métal, l’album s’ouvre avec une chanson nommée « Synthetic Soul ».

L’intro est lente, parlée par le chanteur/screamer Eric Vanlerberghe, mais elle rentre rapidement dans les screams si bien connus du groupe, la batterie mène la danse. La chanson est particulièrement mélodieuse, et on peut voir que la pâte d’I prevail n’a pas changé, ils continuent de jouer avec les mélodies, riffs, émotions, pour nous plonger entièrement dans leur univers.

Note : 6/10

La deuxième chanson de l’album, « NWO » qui peut être comprise comme l’acronyme de « New World Order », nous donne directement envie de préparer un moshpit, très probablement suivi d’un circle pit.

Riff de tueur, batterie entraînante, directement suivis des screams du chanteur Eric, puis de paroles parlées avec le rythme qui s’accélère et nous met dans l’anticipation du breakdown à venir après le couplet.

On retrouve vraiment la pâte énervée, engagée, 100% metalcore du groupe dans cette chanson, qui est pour moi l’une des meilleures de l’album ! Avec des paroles comme « crossing to the other side, (…) you can try, but you’re not my kind, (…) you mean nothing to us” … Comment dire que le message est clair, et peut faire écho au pont de leur chanson « Bad Things » (2022).

Note : 7/10

La troisième track de l’album « Pray », commence avec du chant, « so pray for me, so pray for me », donne déjà le ton de la chanson.

Le premier couplet se commence avec du chant, un rythme plus lent, des sonorités plus douces pour pouvoir s’imprégner entièrement des paroles chantées, les écouter, et les ressentir.

Ce qui est apprécié chez I Prevail est leur diversité de mélodies, de chants, et de composition musicale, tout en restant entièrement eux. Ils sont de vrais couteaux suisses, et cette chanson de l’album est agréablement surprenante, on a du rock classique, du scream, de la guitare acoustique, du chant mélodieux, et un message de résilience profond et percutant.

Note : 10/10

EN
The fourth track on the album, especially familiar to fans who’ve been keeping up with the band’s releases, is “Annihilate Me.”

Coming off the emotional energy of “Pray,” the song begins once again with a slow pace, clean vocals, and lots of melody.

But soon, the tone shifts, Eric’s vocals grow rougher, the bass gets heavier, and it’s clear we’re entering darker territory.

There’s a major shift in mindset here. “Annihilate Me” feels like a confession, or even an apology. It’s heavy, not just musically, but emotionally.

The bridge and final verse are where the track hits its peak, layered scream after scream with just a touch of melody. You can almost picture the music video playing in your head.

Rating: 9/10

Next up is the title track, “Violent Nature,” and it wastes no time grabbing you by the throat.

It’s pure metalcore mayhem, thunderous riffs, pounding drums, and Eric’s aggressive screams reminding you exactly why this track bears the album’s name.

It’s the shortest song on the record, but it absolutely rips. You can tell the band had a blast putting it together, from writing to production, the energy is raw and infectious.
For fans who lean toward I Prevail’s heavier side, this one’s a treat.

Rating: 8/10

Track six, “Rain,” easily lands in my personal top 3 from this record. It’s flawless from top to bottom, tight drums, layered instrumentation, compelling vocals, powerful lyrics, and of course, that killer music video.

According to Eric Vanlerberghe, “Rain” was one of the first songs they wrote for the album, and it’s still one of his personal favorites.

The track carries on the record’s dark, emotional tone, with lyrics like “It’s getting hard to find the meaning” and “Come set me free from this misery.” It’s filled with inner turmoil, self-reflection, and quiet cries for help that echo throughout.

Electronic elements are subtly woven into the song, adding that final touch before the breakdown kicks in, complete with spoken word and an uptick in tempo.
In short? Another banger you’ll want on repeat.

Rating: 8/10

The seventh track, “Into Hell,” was one of the early singles dropped ahead of the full album release.


With more electronic and synth-heavy elements, the track leans into a more melodic, emotionally-driven sound. It’s full of vulnerability, with lyrics like “So come and pull me closer…” hinting at a need for comfort and connection.

The chorus might even remind listeners of Bring Me The Horizon’s “That’s The Spirit” era, but through the distinct lens of I Prevail.

It’s another personal favorite from the album. The mood, the production, and the lyrical depth make it incredibly relatable, an anthem for anyone who’s ever felt emotionally stretched thin.

It’s the kind of song that deserves multiple listens to fully take in every layer.

Rating: 9/10

FR
La quatrième track de l’album, pour les fans du groupe qui ont suivi leurs sorties, est « Annihilate Me ».

Pour ne pas sortir de « Pray », juste avant, on commence une nouvelle fois avec un rythme lent, du chant, et beaucoup de mélodie, suivi par une voix plus rauque, et une bass plus puissante.

 On sent rapidement une différence de mentalité entre la chanson précédente et celle-ci. « Annihilate Me » semble manifester une envie de ne pas pouvoir ou vouloir aller plus loin, la chanson est très sombre, elle ressemble presque à des excuses.

Le pont et le couplet final sont les parties les plus puissantes de la chanson, scream sur scream sur scream, avec un peu de chant, on peut presque se visualiser le clip qui illustre cette chanson.

Note : 9/10

La cinquième track de l’album, « Violent Nature », nous plonge directement dans l’énergie metalcore, hardcore, que le groupe sait si bien faire. Ils vérifient que nous sommes toujours là, tel un réveil (comme si on en avait besoin) !

Gros riff et batterie agressive, les cris du chanteur Eric Vanlerberghe, nous montre directement pourquoi elle porte ce titre. Certes, « Violent Nature » est la track titre, et, la plus courte de ce nouvel album, mais elle est efficace. Il est indéniable que le groupe a dû énormément s’amuser pendant la composition, l’écriture et la production de cette chanson. Pour les fans qui sont beaucoup plus attirés par leurs sons metalcore, vous avez été servis !

Note : 8/10

La sixième track, « Rain », est, en mon opinion, dans le top 3 des meilleures chansons de cet album d’un point de vue global. Tout est impeccable, la batterie, les sonorités, les paroles, les voix, les guitares et basses, la batterie, l’authenticité, et bien évidemment le clip.

D’après le chanteur, Eric Vanlerberghe, « Rain », est l’une des premières chansons de l’album qu’ils ont écrit, (…) et elle continue d’être l’une de mes chansons préférées ».

« Rain » poursuit l’ambiance assez sombre et profonde de l’album, avec des paroles telles que : « It’s getting hard to find the meaning » (« Ça devient dur de trouver un sens »). On ressent beaucoup de questionnement et de remise en question, voir un appel à l’aide : « Come set me free from this misery » (« Délivres moi de cette misère »), qui se répète tout au long de la chanson.

On peut entendre des notes d’électronique au cours de la chanson qui viennent ajouter la touche finale à la chanson, juste avant le très attendu breakdown et paroles parlées, suivies d’un rythme plus accéléré.

Bref, un autre banger à écouter sans fin !

Note : 8/10

La septième track, « Into Hell », fait aussi partie des premiers singles sortis par le groupe avant la sortie très attendue de l’album. « Into Hell », a beaucoup plus de notes électroniques, de synthé, particulièrement, plus de chant, et une demande d’affection, ainsi qu’un besoin d’être rassuré : « So come and pull me closer (…) ».

Les sonorités du refrain peuvent faire penser à certaines chansons de l’album « That’s The Spirit » (2015) de Bring Me The Horizon, mais version I Prevail.

« Into Hell » fait aussi partie de mes chansons préférées de l’album. L’ambiance, les paroles, et la production, nous donne envie d’écouter le message transmis, les « demandes » exprimées, ainsi qu’un mélange d’émotions ressenties par une grande partie d’entre nous dans nos vies de tous les jours.

Elle mérite d’être écoutée à plusieurs reprises pour s’imprégner totalement des messages et sonorités.

Note : 9/10

EN
Track eight, “Crimson Clover,” carries a deeply melancholic tone. It feels like reading a letter filled with reflection, regret, and unspoken sadness.

Musically, it’s stripped down, just piano, guitar, drums, and vocals, but that simplicity adds to the emotional weight.

This one’s begging for an acoustic version. It’s the type of song where you instinctively raise your phone light at a show, arms around your friends, feeling every word.

Honestly, it wouldn’t feel out of place on a movie soundtrack.
It’s perfectly placed on the tracklist, guiding us gently toward the album’s final stretch.

Rating: 9/10

The ninth track, “God,” is a straight-up reminder of why we’re all here, and what I Prevail is truly capable of delivering.

It’s fast-paced, aggressive, and heavy as hell.
This one pushes you to your limits, you just want to throw down, crowd surf, jump into the pit, go full send. They’re pissed, and so are we, and you don’t need to speak English fluently to feel it in your bones.

It’s way too short… but that’s part of what makes it so addictive. They know how to keep us hooked. No doubt about it.

Rating: 9/10

The tenth and final track, “Stay Away,” feels like a continuation of the themes and sounds we’ve heard throughout Violent Nature.

It leans heavily into electronic elements, with a hazy, almost intoxicating vibe that builds a sense of pressure you can’t quite explain.

The title says it all, and the lyrics reinforce that message, we’re being told to keep our distance, to stop digging, almost like a farewell.
“So stay away, I’m never coming down”, is it for the other person’s sake, or his own? That’s a question that might not get answered.

Rating: 7/10

FR
La huitième track, « Crimson Clover », a un ton particulièrement mélancolique, et est rédigée telle une lettre. Il y a de la remise en question, une explication, et beaucoup de tristesse.

La composition musicale semble être beaucoup plus simple pour celle-ci : piano, guitare, batterie, chant.

Honnêtement, cette chanson sera encore plus incroyable en acoustique, elle donne envie de lever la flashlight de son téléphone en concert en tenant nos amis et/ou proches dans le public…Elle fait aussi beaucoup penser à une chanson qu’on pourrait avoir dans un film.

En simple, elle est parfaitement placée dans la tracklist avant de nous amener aux deux dernières chansons de l’album.

Note : 9/10

La neuvième track, « God », nous rappelle une fois de plus pourquoi nous sommes là, et de quoi I Prevail est capable de créer. Un rythme enchaîné, des cris, du gros lourd, quoi !

On se sent comme poussé dans nos retranchements, on a envie de tout balancer, faire du crowd surfing, moshpit, bref, la totale. Ils sont énervés et nous aussi, pas besoin d’être bilingue pour être directement dans le délire de la chanson, qui est BIEN TROP COURTE ! Ils savent comment nous garder accroché, c’est indéniable !

Note : 9/10

La dixième, et dernière track de l’album, « Stay Away », semble réutiliser les mêmes thèmes et compositions que plusieurs des autres chansons de « Violent Nature ». Beaucoup d’électronique, un son presque enivrant, aérien, qui crée une forme de pression indescriptible.

Le titre est assez explicite, et les paroles le représentent bien, on nous demande clairement de rester à l’écart, de ne pas trop aller creuser, tel un au revoir. « So stay away, I’m never coming down », est-ce pour le bien de la personne au quelle il s’adresse, ou pour son bien à lui ? Cela restera une question en suspens pour l’instant.

Note : 7/10

EN
I Prevail has always been a band that thrives on breaking the mold. Genre-blending, rule-bending, and proudly nonconformist, they don’t play by the usual metalcore rules, and it works.
With every album, their sound continues to evolve. Violent Nature is no exception. It’s packed with deeply personal lyrics and diverse soundscapes that still manage to resonate with a wide audience.
That’s what makes I Prevail so powerful, they’re constantly changing, but always true to themselves.

I Prevail’s Violent Nature, out September 19 via Fearless Records, get ready.

FR
I Prevail a toujours été un groupe qui aime mélanger les genres, les styles, des vrais anti-conformistes. Ils ne veulent pas respecter les règles du genre, et ça marche. On peut constater leur évolution constante à chaque album, avec des sonorités et paroles très personnelles, mais dans lesquelles beaucoup de personnes peuvent se reconnaître, et c’est ce qui fait la force de ce groupe qui ne cesse d’évoluer.

« Violent Nature » d’I Prevail chez Fearless Records sort le 19 Septembre, tenez-vous prêt !

Written by Fauve

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