EN
There are records that hit hard, and others that dig deep. Bruxism does both. Grandma’s Ashes are back with a second album that pulls you in from the very first second and never lets go. It’s dark, it’s alive, it’s real. The Parisian trio isn’t here to play it safe, this is about world-weariness, bottled-up anger, urban loneliness, all delivered with rare elegance and raw intensity.

FR
Il y a des albums qui cognent, et d’autres qui creusent. Bruxism fait les deux. Grandma’s Ashes reviennent avec un deuxième disque qui te happe dès les premières secondes pour ne plus te lâcher. C’est sombre, c’est vibrant, c’est vrai. Le trio parisien ne joue pas la carte du confort : ici, on parle de fatigue du monde, de colère rentrée, de solitude urbaine,  mais avec une élégance et une intensité rares.

EN
What I love about them is that mix of boldness and control. Nothing feels random, everything breathes sincerity. Take the transition from Nightwalk to Flesh Cage, for instance… damn, what a punch. The sequencing is insanely smart. One track wraps you in a dreamlike tension, the next blows up in your face with a surge of riffs and restrained fury. I can’t even pick a favorite song, it’s that exact moment, that shift, that haunts me every time I listen.

FR
Ce que j’aime chez elles, c’est ce mélange d’audace et de maîtrise. Rien n’est laissé au hasard, tout respire la sincérité. Le passage Nightwalk → Flesh Cage, par exemple… pfff, quelle claque. L’enchaînement est d’une intelligence folle. L’un t’enveloppe dans une tension presque onirique, l’autre t’explose à la figure dans une déferlante de riffs et de rage contenue. Impossible pour moi de choisir un seul morceau préféré, c’est ce moment précis, cette bascule, qui me hante à chaque écoute.

EN
Musically, the trio flirts with goth, grunge, and new wave, yet stays fiercely its own. The guitars rumble, the vocals stay clear, almost fragile at times, and it’s that very fragility that makes everything else hit even harder. You can feel that Bruxism was born out of something visceral, a need to speak out, to spill its guts, to scream against the noise of the world.

And while the album’s energy is raw, almost primal, it never loses its finesse. Every track seems to speak to the one before it, every pause matters. It’s an album that’s been thought through, lived, bled for. And you can hear it.

FR
Musicalement, le trio flirte avec le goth, le grunge, la new wave, tout en restant furieusement personnel. Les guitares grondent, la voix reste limpide, presque fragile parfois, et c’est justement cette fragilité qui rend tout le reste encore plus percutant. On sent que Bruxism est né d’un besoin viscéral de dire, de vider les tripes, de hurler face au bruit du monde.

Et si l’énergie de l’album est brute, presque animale, elle n’empêche pas la finesse. Chaque morceau semble dialoguer avec le précédent, chaque silence compte. C’est un album pensé, vécu, saigné. Et ça s’entend.

EN
We also had the chance to talk with Édith Séguier, the band’s drummer, whom we met for a video interview (coming very soon 👀). It was an awesome moment, she’s funny, genuine, and passionate, just like the band itself.

In the meantime, dive headfirst into Bruxism. Let yourself get swallowed by its rumble, its dirty glow, its rough-edged poetry. Grandma’s Ashes don’t just make rock music, they turn tension into raw art, rage into beauty. And honestly, that’s a rare thing.

FR
On a d’ailleurs eu la chance d’en parler avec Édith Séguier, la batteuse du groupe, qu’on a rencontrée pour une interview vidéo (à découvrir très bientôt 👀). Un super moment passé avec elle,  drôle, sincère, passionnée, à l’image du groupe.

En attendant, plongez dans Bruxism sans retenue. Laissez-vous avaler par son grondement, ses lumières sales, sa poésie rugueuse. Grandma’s Ashes ne font pas que du rock : elles transforment la tension en art brut, la rage en beauté. Et franchement, c’est rare.