Gallus – Cool To Drive

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Gallus is that Glasgow band you follow for their chaotic live shows, pitch-black humour, and their uncanny ability to capture life with both rage and clarity. They came together more by accident than design, a failed former project, a frontman scouted from a theatre play, and just like that, it clicked. Since then, they’ve carved out a name for themselves, tearing up stages across the UK and Europe, and dropping a debut album that pulled no punches. With this new EP, they’re back — angrier, tighter, and more unapologetically themselves than ever.

Cool To Drive throws down five tracks that don’t aim to please everyone, and that’s exactly why it hits so hard. It goes straight for the gut: raw, jagged, intense. It’s a clear swing into punk territory, without losing that biting humour and sharp character work that’s so uniquely Gallus.

FR
Gallus, c’est ce groupe de Glasgow qu’on suit pour ses concerts chaotiques, son humour bien noir et sa manière unique de capter la vie avec un œil aussi rageur que lucide. Formé un peu par accident, un ancien projet qui part en vrille, un chanteur repéré dans une pièce de théâtre, et bam, la sauce prend – ils se sont fait un nom en allumant des scènes partout, du Royaume-Uni à l’Europe, et en signant un premier album déjà bien salé. Avec ce nouvel EP, ils reviennent plus énervés, plus affûtés, et surtout, plus eux-mêmes que jamais.

Avec Cool To Drive, Gallus balance cinq titres qui ne cherchent pas à plaire à tout le monde, et c’est justement pour ça que ça marche. L’EP tape là où ça fait du bien : direct, râpeux, intense. C’est un virage encore plus assumé vers le punk, sans perdre cette touche satirique et ce sens du portrait qui fait la force du groupe.

EN
Right from the opening title track, “Cool To Drive”, you know where this is heading. The energy is unfiltered, tightly held, but always on the edge of snapping. Guitars slice through the mix like a blade to the neck, and the tension builds like a fuse waiting to blow.

“Depressed Beyond Tablets” explodes in just two and a half minutes. It’s frantic, twitchy, and just claustrophobic enough to make you squirm. You can picture flickering neon lights and nights that drag on way too long. The black comedy is still there, simmering just beneath the surface.

“Perfect Health” switches gears slightly. Still taut, but with a heavier, more hypnotic groove. The bassline pulls you into this woozy, 3AM-in-a-half-empty-club kind of haze. You’re dancing, fists clenched, lost in your head.

With “Just Desserts”, Gallus bare their teeth. It’s scathing, critical, and aimed squarely at the pretentious corners of the music world. It’s sarcastic, but sharp, a solid jab with just enough distance to laugh at it all. The riffs bite, the chorus sticks, and you can feel the frustration bleeding through.

And then comes “It Bit” to close it all off with a bang. It’s short, it’s brutal, and it doesn’t bother cleaning up after itself. Like a deliberate crash at the end of the ride, you feel it hit, even if you’re not totally sure what just happened.

FR
Dès le premier morceau, “Cool To Drive“, on sent que le ton est donné. L’énergie est brute, maîtrisée mais à deux doigts de péter à chaque instant. La tension monte et les guitares tranchent net, comme un coup de pression dans la nuque.

“Depressed Beyond Tablets” explose en à peine deux minutes et demie. C’est rapide, nerveux, presque claustro. Le genre de titre qui te file des images de néons crades et de nuits trop longues. L’humour noir est bien là, toujours sous la surface.

“Perfect Health” change un peu de texture. Toujours tendu, mais avec un groove un peu plus planant. La basse y est lourde, hypnotique. On s’imagine dans un club à moitié vide, vers 3h du mat, à danser les poings serrés.

Avec “Just Desserts“, Gallus sort les crocs. Ça raille, ça critique, ça balance sur le monde de la musique et tous les faux-semblants qui l’entourent. C’est sarcastique mais lucide, et ça claque. On sent le vécu, mais avec assez de recul pour en rire. Les riffs sont efficaces, le refrain reste dans la tête, et la hargne est palpable.

Enfin, “It Bit” vient tout refermer à la manière d’un uppercut : court, brutal, sans chichi. Ça lâche tout ce qu’il restait, comme une sortie de route volontaire. Tu sens que t’as pris un truc, mais t’as pas encore compris exactement quoi.

EN
What sets this EP apart is the way each track is voiced through semi-fictional characters. Not quite a concept record, but close, more like a mini-series of messy lives, delivered through sharp detail and gritty emotion. It works seamlessly with frontman Barry Dolan’s delivery, which is theatrical in the best possible way, full of raw edges and lived-in grit.

Cool To Drive is Gallus at full throttle. It’s messy, tense, sarcastic, and deeper than it first appears. Not here to be pretty, just to be real. And that’s exactly what makes you want to hit repeat.

FR
Ce qui fait la différence sur cet EP, c’est la manière dont chaque morceau est raconté à travers des personnages semi-fictifs. Pas un concept album pour autant, mais on se croirait presque dans une mini-série. Tout est cohérent sans être linéaire. Et ça colle parfaitement à l’interprétation ultra vivante du chanteur Barry Dolan, qui a clairement l’art de jouer avec les émotions.

Cool To Drive, c’est Gallus qui s’assume à 100 %. C’est sale, tendu, ironique et souvent plus profond que ça en a l’air. Pas là pour faire joli, juste pour faire vrai. Et c’est ça qui fait que t’as envie de réécouter encore.