YUNGBLUD – “Hello Heaven, Hello”: The Dark Angel of Rock Rises Toward the Light EN/FR

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This Tuesday, March 18th, 2025, British artist YUNGBLUD (after teasing it for what felt like forever) finally dropped his brand new single: “Hello Heaven, Hello.” And what a track it is. A nine-minute journey that quite literally takes you to paradise. Has the fallen angel finally made a U-turn to reach the skies?
The much-anticipated song is packed with eclectic influences and feels like a breath of fresh air. YUNGBLUD’s musical rebirth is reminiscent of Queen’s iconic “Bohemian Rhapsody”, not only for its length, but also for its rich, genre-blending structure. From soft, almost acoustic moments to sweeping orchestral swells with violins, all the way to an extended electric guitar solo that clearly nods to “November Rain” by Guns N’ Roses.
To me, the most striking influence running through this track is undeniably Oasis. Just close your eyes and think of their greatest hits, you’ll feel that unmistakable Britpop energy. Let’s not forget the pounding rhythms and gritty guitar riffs that scream Led Zeppelin or even Black Sabbath. Is YUNGBLUD channeling the Prince of Darkness himself (yes, we mean Ozzy Osbourne)? Absolutely. Another major influence in the mix? U2.
But don’t be fooled, YUNGBLUD hasn’t lost his unique flair. His unmistakable voice hits you right in the gut throughout this captivating musical rollercoaster, echoing with repeated calls of “hello” like a wake-up call. It’s a modern sound drenched in rich references, enough to win over even the most skeptical listeners, while hitting us with a tidal wave of next-gen nostalgia.
FR
Ce mardi 18 mars 2025, l’artiste anglais YUNGBLUD (après l’avoir longtemps teasé) a enfin sorti son nouveau single : “Hello Heaven, Hello”. Et quel single. Un titre de neuf minutes qui nous transporte littéralement au paradis. L’ange déchu aurait-il opéré un revirement afin d’y arriver ?
Le fameux titre est rempli d’influences diverses et fait vraiment du bien. Le renouveau de YUNGBLUD n’est pas sans rappeler le fameux titre “Bohemian Rhapsody” des immenses Queen de par sa durée mais aussi par sa diversité musicale complète. Que ce soit des moments calmes presque acoustiques, aux moments plus philharmoniques avec des violons ou encore au long solo de guitare électrique qui fait clairement écho à celui de “November Rain” des Guns n’ Roses.
La plus grande influence de ce morceau reste indéniablement Oasis à mon goût, il suffit juste de fermer les yeux en pensant aux nombreux titres du grand groupe anglais pour sentir la forte influence. N’oublions pas le rythme et les riffs de guitares qui rappellent incontestablement Led Zeppelin ou encore Black Sabbath. YUNGBLUD serait-il également influencé par le prince des ténèbres (nb : Ozzy Osbourne) ? Évidemment. Autre énorme référence du titre : U2.
Cependant, détrompez-vous, YUNGBLUD n’a pas perdu sa patte artistique. Sa voix unique nous percute tout le long de cet entraînant voyage musical à coups (entre autres) de “hello” comme rappel à l’ordre. Une sonorité actuelle remplie de références, de quoi faire frétiller les plus sceptiques mais surtout de quoi nous balancer une immense vague de nostalgie 2.0 au visage.
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Let’s not forget that every great single deserves an equally great music video. And that’s exactly what “Hello Heaven, Hello” delivers.
The video opens in stark, two-tone visuals, almost entirely black and white, with soft shades of grey reminiscent of a master painting or an old-school analog photograph. The ground is pure white, snow-covered, and icy cold. Scattered across it, black roses rise in contrast. YUNGBLUD stands shirtless on the right side of the frame, while a black horse faces him from the opposite side. In the background, snowcapped mountains fade into the mist. The tone is set: freedom. Release.
Vast landscapes stretch endlessly as the young British artist rides on horseback, trotting calmly, carefree. These frozen, colorless (soulless?) scenes are sharply contrasted with sun-drenched images beneath a blazing sky. The archangel of darkness takes flight.
Grainy, black-and-white footage displayed on a vintage cathode-ray TV recalls YUNGBLUD’s many musical influences. A near-live studio recording brings us back to that era, while his shirtless rockstar presence pays tribute to legends like Iggy Pop, David Bowie, and of course, Mick Jagger of the Rolling Stones.
It’s a deliberate throwback, a visual rewind to underline once again the deep-rooted references within the track and the theme of looking back to move forward.
We also catch a glimpse of YUNGBLUD with five arrows pierced through his chest. Did Cupid have one too many drinks before taking aim? Maybe not. The artist’s next album will be his fifth, and each arrow feels like a new piece of his soul laid bare. His back, scarred from torn-off wings, evokes the fall of a modern-day Lucifer. A haunting mirror reflection nods to The Crow (1999), before the video softens into pastel hues and a peaceful sunset. The artist sits on a grave, beside a stone cross.
The end of an era—or the dawn of a new one?
FR
N’oublions pas que tout bon single est accompagné d’un bon clip.
Justement, le clip du titre “Hello Heaven, Hello” s’ouvre sur une ambiance très bicolore quasiment uniquement en noir et blanc avec quelques nuances de gris dignes d’un tableau de grand maître ou d’une photographie argentique en noir et blanc. Le sol est blanc, rempli de neige, froid. Sur celui-ci, des roses noires sont en relief. YUNGBLUD se tient debout, torse nu à droite de l’image, un cheval noir est présent de l’autre côté. Dans le fond, des montagnes enneigées dans la brume se laissent apercevoir. Le contexte est posé. La liberté. La libération.
Des paysages à perte de vue, le jeune chanteur britannique à cheval, au trot, l’air insouciant. Des images froides, gelées, sans couleurs (sans âmes ?) contrastées avec des images sous un soleil de plomb et un ciel bleu. L’archange des ténèbres prend son envol.
Des images diffusées dans une télévision cathodique vintage en noir et blanc font écho aux nombreuses influences musicales (“vintage”) de YUNGBLUD. Une captation presque live en studio nous rappelle les clips de ces périodes ainsi que sa dégaine torse nu qui rend hommage à des grands noms du rock tels que Iggy Pop, David Bowie ou encore Mick Jagger (leader et chanteur des Rolling Stones).
Léger retour en arrière pour (encore une fois) souligner les énormes références de cette chanson et l’idée de s’inspirer du passé, de retourner en arrière.
L’on peut également apercevoir un YUNGBLUD avec un thorax transpercé de cinq flèches. Cupidon ayant peut-être un peu abusé sur l’alcool avant de trouver sa cible, me diriez-vous ? Non. Le prochain album du chanteur britannique sera son cinquième. Comme pour montrer que chacune des flèches est une nouvelle partie de son âme mise à nu dans un album. Un dos abîmé à cause des ailes arrachées d’un Lucifer, un reflet dans le miroir rappelant The Crow (film 1999) pour finir sur des plans de couleur pastel avec un doux coucher de soleil. L’artiste assis sur une tombe avec la croix d’une pierre tombale.
La fin d’une ère, ou bien le début d’une nouvelle ?
Written by Mélanie Pierrat
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