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We’re discovering the haunting track “Shadows” extracted from the collaborative project of Savages‘ drummer Fay Milton called Goddess

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Nous découvrons le morceau ensorcelant “Shadows”, extrait du projet collaboratif Goddess initié par Fay Milton, batteuse de Savages.

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The song starts with an ominous synth accompanied by a simple drum structure. And we’re then welcomed with Elena Tonra‘s voice (Ex:Re). There’s an immediate darkness in this tune that struck us from the beginning. When Elena evokes her disturbing dreams the music goes berserk, the tension rises, and it feels like everything distorts for an instant clashing with the calmness of the piano before. After the chorus when Elena asks “Are you Grief? Are you coming for me?” the beautiful piano notes come again.

The piano is the star in this song (played by Hinako Omori) guiding us through the different phases and states of the song. It introduces the singer’s voice with calm but sad chords during the verses. Then it disappears when Elena talks about her dream, then reappears again dancing around during the chorus and it shines through after a complete silence. Then it builds the tension during the second verse just before the chorus. The drum work is consistent and gripping throughout the song. Its consistency reminds us of the repeating aspect of our darkest moments while the singer admits “No I don’t want to live this on repeat”. Sadness is a state that lingers with us. 

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La chanson commence par un synthé menaçant accompagné d’une structure rythmique simple. Puis, nous sommes accueillis par la voix d’Elena Tonra (Ex:Re). Une noirceur(?) immédiate se dégage de ce morceau, nous frappant dès les premières secondes. Lorsque Elena évoque ses rêves perturbants, la musique devient folle, la tension monte, et tout semble se distordre pendant un instant, contrastant brutalement avec le calme du piano qui précédait. Après le refrain, quand Elena demande “Are you Grief? Are you coming for me?”, les très belles notes de piano reviennent.

Le piano, joué par Hinako Omori, est la véritable star de cette chanson, nous guidant à travers les différentes phases et émotions du morceau. La pianiste introduit la voix de la chanteuse avec des accords calmes mais mélancoliques pendant les couplets. Puis elle disparaît lorsque Elena parle de son rêve, pour réapparaître ensuite, avec les notes qui dansent sur le clavier pendant le refrain, avant de briller pleinement après un silence total. Elle construit également la tension pendant le second couplet, juste avant le refrain. Le travail de batterie est à la fois cohérent et captivant tout au long du morceau. Sa régularité évoque la répétition de nos moments les plus sombres, tandis que la chanteuse admet : “No I don’t want to live this on repeat”. La tristesse est un état qui nous colle aux pattes.

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This song has its place in Tonra’s discography. We can recognize the themes we often encounter in her music, whether it’s with her solo project Ex:Re or her band Daughter: loneliness, grief, pain, sadness, and regrets, always in a very truthful manner. But it’s not all doom and gloom. There’s a softness to it brought by the piano and its hopeful notes that we can hear dancing around throughout the song. At the end, it feels like our hearts are lighter.

The song closes with those beautiful piano notes again like there’s a kind of hope found. 

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Cette chanson a toute sa place dans la discographie d’Elena Tonra aka Ex:Re. On y retrouve les thèmes récurrents de sa musique, que ce soit avec son projet solo Ex:Re ou son groupe Daughter : la solitude, le chagrin, la douleur, la tristesse et les regrets, toujours exprimés avec une vraie sincérité. Mais tout n’est pas que noirceur et mal-être. Une certaine douceur se dégage du morceau, portée par le piano et ses notes d’espoir tout au long de la chanson. À la fin, on a l’impression que nos cœurs sont moins lourds.

La chanson se finit sur les magnifiques notes de piano, comme si l’espoir avait été retrouvé.