EN
Sixth album for the band and a first discovery for me, Animetal by Within Destruction is a little gem. The Slovenian band, formed in 2010 and consisting of three members (Luka Vezzosi on drums, Rok Rupnik on vocals, and Howard Fang on vocals and guitar), presents in this album very short tracks, mostly around 3 minutes 15 seconds, sometimes dipping below three minutes, and never exceeding four minutes. They offer an effective and brutal metalcore that’s very well executed. In my view, the band excels in its musical practice but doesn’t revolutionize it. I particularly enjoyed the band’s sound, which emphasizes powerful drumming and guitar playing, all carried by a very memorable voice. In this sense, Animetal is an album that will convince fans of classic metalcore like Parkway Drive, those who enjoy the more electronic side like Infected Rain, and finally, those who delight in the craziness of We Butter the Bread with Butter.

Another unique feature of Within Destruction is their taste for the manga universe, as hinted by the album cover and certain passages in their songs. Although I’m not familiar with this culture at all, I could only catch the most obvious references, and I have no doubt that those who live with it daily will notice much more.

After this rather complimentary introduction, let’s focus now on analyzing the tracks.

FR
Sixième pour le groupe et découverte pour moi, l’album Animetal de Within Destruction est un petit bijou. Le groupe slovène formé en 2010 et composé de trois membres (Luka Vezzosi à la batterie, Rok Rupnik au chant et Howard Fang au chant et à la guitare) présente dans cet album des compos très courtes, qui tournent autour 3min15 passant parfois sous les trois minutes et ne dépassant jamais les quatre, et  propose un metalcore efficace et brutal très bien réalisé. A mon sens, le groupe excelle dans sa pratique musicale mais ne le révolutionne pas pour autant. J’ai particulièrement apprécié la sonorité du groupe qui met en avant un jeu de batterie et de guitare qui transpire de puissance le tout porté par une voix des plus mémorables. En ce sens, Animetal est un album qui saura convaincre les fans de metalcore classique à la Parkway Drive, celleux qui aiment le côté plus électro à la Infected Rain et enfin celleux qui se délectent de la folie de We Butter the Bread with Butter.

Autre particularité de Within Destruction, c’est son goût pour l’univers du manga comme le laisse deviner ce que j’ai pu voir de la couverture de la pochette et certains passages de leurs morceaux. Et encore n’étant pas du tout une culture que je connais, je n’ai pu relever que les allusions les plus évidentes à cet univers et je ne doute que celleux dont c’est le quotidien se plairont à remarquer bien plus.

Après cette introduction assez élogieuse concentrons-nous désormais à l’analyse des titres.

EN
Animetal:

This title opens the album and immediately sets the tone. We are thrown into an effective metalcore with a pretty classic structure alternating between clean and growled vocals. And when we talk about growling, Rok Rupnik’s is definitely worth mentioning, as it stands out for its cleanliness and power.

Demon Child:

This track stands out with a superb intro and, a little later, a monstrous breakdown. As soon as it’s heard, this song makes us want to experience it live, as it promises a very warrior-like atmosphere in the pit.

Kanashibari:

We’re at the third track of the album, and the singer’s voice keep revealing its impressive range. A real treat for the ears! A little subtlety of the track: at times, there’s a slight hint of modern industrial metal, a bit like Shaarghot.

Bitter Embrace:

Here, the song starts calmly before exploding even more, almost as if to wake up those who might have found it funny to fall asleep. In fact, this track places the most emphasis on vocals compared to the others, and it seems a little calmer than in previous compositions.

Fate II Separate:

Why fix something that ain’t broken? Once you’ve found the right formula, it’s best to stick with it. A wild guitar and drums, an inexhaustible vocal performance, and an iconic “blegh” make this song ready to destroy everything in its path. With each listen, the desire to see what Within Destruction could deliver live continues to grow. It’s definitely a good sign!

FR
Animetal :

Titre qui ouvre l’album et annonce la couleur d’entrée de jeu. On est projeté dans un metalcore efficace avec une construction assez classique où alterne le chant saturé et clair. Et quand on parle de growl celui de Rok Rupnik vaut largement le détour tant il détone par sa propreté et sa puissance.

Demon Child :

Ce morceau se démarque par une superbe intro et un peu plus tard un breakdown monstreux. Aussitôt entendu, ce titre nous donne envie de le vivre en concert tant il promet une ambiance bien guerrière dans la fosse.

Kanashibari :

Nous voilà au troisième titre de l’album et la voix du chanteur continue de dévoiler ses capacités impressionnantes. Un vrai régal pour les oreilles ! Petite subtilité du morceau, à certains moments on est tenté d’y retrouver une légère inspiration metal industriel moderne un peu à la Shaarghot.

Bitter embrace :

Ici, la chanson commence calmement avant d’exploser de plus belle comme pour réveiller celleux qui auraient trouvé marrant de s’endormir. C’est d’ailleurs le morceau où la voix est la plus mise en avant de l’album à mon sens, et semble un peu plus calme que les compositions précédentes

Fate II Separate :

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Quand on a trouvé la bonne formule autant la garder. Une guitare et une batterie déchainées, un chant inépuisable, un “blegh” d’anthologie et voilà un morceau prêt à tout détruire sur son passage. Au fil de l’écoute cette envie de voir ce que Within Destruction saurait offrir en performance live ne cesse de s’accroitre. Autant dire que c’est bon signe !

EN
Incomplete:

The trio confirms their great ability to alternate between calmer moments and destructive power, which is exactly what you want from a metalcore band. This is also the longest track on the album at 3 minutes and 48 seconds.

Stay 4ever:

An excellent musical demonstration where the vocals are absent, but the magical performance of the musicians keeps us on edge without frowning. It’s a great track that promises a very successful show.

Automaton:

We stay in the realm of effectiveness with a formidable track full of exemplary energy.

Hide and Seek:

Track after track, Within Destruction maintains its explosive character. The further we go into the album, the more we want to experience it live, and this track is no exception. It ends with an exceptional conclusion, almost techno but better, complemented by a beautiful breakdown featuring the most famous line from anime.

Torment:

This track confirms that the whole album is a resounding success, possibly with the most powerful breakdown of the album.

A Love That Slowly Dies:

It would be hard to find a more R&B or rock-inspired title than this one. The final track of the album gives us one last slap, and the worst part is that we want it to start all over again as soon as possible.

FR
Incomplete :

Le trio confirme sa grande habilité à alterner entre moment plus calme et moment à la puissance destructrice et c’est exactement ce qu’on demande à un groupe de metalcore. C’est d’ailleurs le titre le plus long de l’album avec ses 3 minutes 48 secondes.

Stay 4ever :

C’est une démonstration musicale excellente où la voix est absente mais où l jeu magique des musiciens nous tient en haleine sans sourciller. C’est un très bon morceau qui promet un show bien réussi.

Automaton :

On reste dans l’efficacité avec un morceau redoutable à l’énergie exemplaire.

Hide ans seek :

Titre après titre Within Destruction garde un caractère explosif. Plus on avance dans l’album et plus on veut le vivre en live et ce morceau ne déroge en rien à la règle. Il se conclut sur une fin exceptionnelle, presque techno mais en mieux, agrémentée d’un breakdown magnifique sur la réplique la plus connue des animés.

Torment :

Titre qui confirme que tout l’album est une franche réussite avec peut-être le breakdown le plus puissant de l’album.

A love that slowly die:

Il serait compliqué de trouver un titre plus r’b’n’b ou rock que celui-là. Morceau final de l’album qui nous donne une dernière claque, et le pire c’est qu’on a envie que ça recommence le plus vite possible.

EN
So, it’s a fantastic album that definitely makes you want to listen to the band’s previous productions, and believe me, I’ll be keeping a close eye on when Within Destruction will pass through France. A very good discovery, but we’ll have to wait until April 11 to find it on streaming platforms.

FR
C’est donc un superbe album qui donne absolument envie d’écouter les productions précédentes du groupe et croyez bien que je vais guetter sans relâche le jour où Within Destruction passera par la France. Très bonne découverte mais il faut encore attendre jusqu’au 11 avril pour le retrouver sur les plateformes de streaming