Viagra Boys & Cooper T

Cooper T and Viagra Boys at Zénith Paris: Energy, Chaos, and Moments of Lull EN/FR

EN
On April 25, 2025, the Zénith in Paris was still far from packed, but the air was already electric with anticipation. Cooper T and Viagra Boys were eagerly awaited, and though the crowd was sparse, the buzz was undeniable, the night promised to be intense.

FR
Le 25 avril 2025, c’est dans un Zénith de Paris encore loin d’être rempli, mais déjà traversé par une belle fébrilité, que Cooper T et Viagra Boys sont attendus de pied ferme. L’ambiance est impatiente, les discussions s’animent, et malgré la faible affluence, l’excitation du public est bien palpable : la soirée s’annonce intense.

EN
The night kicked off with Cooper T, a young bristish duo playing one of their biggest stages yet. Guitar, drum machine, and a raw, soulful voice, their set was stripped-down, punchy, and unfiltered. Right from the start, the singer brought high energy and kept connecting with the crowd, creating a real sense of closeness. You could tell Cooper T are more used to small venues, but that’s exactly what gave their performance a refreshing edge, like a Maroquinerie gig blown up to Zénith scale. At one point, the singer jumped into the photo pit, singing right at the edge of the stage to draw the crowd in even more. It was a genuine, heartfelt moment, the perfect warm-up before the night’s headliners.

FR
La soirée débute avec Cooper T, jeune duo britannique qui joue ce soir l’une de ses plus grandes scènes. Guitare, boîte à rythmes et voix habitée : le set est brut, direct, sans artifices. Dès les premières minutes, le chanteur fait preuve d’une belle énergie et multiplie les interactions avec le public, installant une vraie proximité. On sent que Cooper T est plus habitué aux petites salles, mais c’est justement ce qui donne à leur performance une fraîcheur toute particulière, comme un concert à la Maroquinerie transposé dans l’immensité du Zénith. À un moment, le chanteur n’hésite pas à descendre dans le photo pit, au plus près du public, chantant au bord de la scène pour renforcer ce lien. Un moment sincère et chaleureux, parfait pour chauffer l’ambiance avant l’arrivée des têtes d’affiche.

EN
The Zénith wasn’t anywhere near full that night, but that didn’t matter. The fans who showed up were dead set on giving Viagra Boys a proper welcome for the start of their tour.

At exactly 8:50 p.m., under a burst of strobe lights and a backdrop of pulsing electronic sound, the band hit the stage with confidence. The front rows instantly came alive, fueled by the raw energy that’s become the Swedes’ signature.

The first track got a lukewarm response, but then Sebastian Murphy, ever true to form, toasted the crowd in the front and officially kicked things off. By the second song, the pit was lit, mosh pits, crowd surfing, and a sweaty, chaotic vibe took over.

This tour is the band’s chance to debut several tracks from their brand-new album Viagr Aboys. And while the crowd didn’t miss a beat, it was still the fan-favorite tracks from their debut that really set the room on fire.

When “Sports” dropped, the crowd absolutely lost it. Staying true to his wildman persona, Murphy ended the set in his underwear, to the delight of a crowd that was already running hot.

Still, about an hour in, the energy dipped. A bit of a lull crept in, especially in the seated areas. The lack of visuals or real stage production didn’t help; it made it a little tough to stay fully locked in. Nothing major, the band did what they do best, and they did it well. But it did raise the question: is Zénith maybe still a bit too big a stage for them?

That said, most of the upper rows stayed on their feet from start to finish, proof that, despite the slower moments, the concert’s overall energy won out.

By 10:20 p.m., Viagra Boys wrapped things up. All in all, a solid night, driven by punchy tracks and a loyal fanbase, though a little more on-stage madness might’ve taken it to the next level.

FR
C’est un Zénith de Paris loin de sa capacité maximale ce soir. Peu importe, les fans présents comptent bien faire honneur aux Viagra Boys pour ce début de tournée.

À 20h50 précises, sous une pluie de stroboscopes et sur fond de musique électronique, le groupe entre en scène d’un pas assuré. Les premiers rangs commencent immédiatement à s’agiter, portés par l’énergie brute qui caractérise si bien les Suédois.

Après une première chanson accueillie timidement par le public, Sebastian Murphy, fidèle à lui-même, trinque avec les premiers rangs, lançant véritablement la soirée. Dès le deuxième titre, la fosse s’enflamme : pogo, slams et ambiance moite sont de mise.

Cette tournée est l’occasion pour Viagra Boys de dévoiler pour la première fois plusieurs morceaux de leur tout nouvel album Viagr Aboys. Le public, loin d’être déstabilisé, répond plutôt bien à ces nouvelles compositions, même si c’est surtout sur les classiques du premier album que la fosse explose réellement.

Sports” déclenche l’hystérie collective. Fidèle à sa réputation de performeur incontrôlable, Murphy finit en slip, pour le plus grand plaisir d’un public déjà survolté.

Cependant, après une bonne heure de show, un léger creux se fait sentir. L’énergie retombe, et quelques signes de lassitude apparaissent, du moins en gradins. Il faut dire que l’absence de véritable scénographie, de visuels ou de mise en scène rend parfois difficile de rester accroché. Rien de rédhibitoire : les musiciens font ce qu’ils savent faire, et ils le font bien. Mais on peut se demander si l’écrin du Zénith n’est pas encore un peu grand pour eux.

Notons néanmoins que la majorité des gradins restera debout du début jusqu’à la fin, preuve que malgré quelques temps morts, l’énergie globale du concert l’a emporté.

À 22h20, les Viagra Boys tirent leur révérence. Une bonne soirée au final, portée par des morceaux toujours aussi efficaces et un public fidèle, mais qui aurait mérité un peu plus de folie scénique pour franchir un cap.

EN
Shoutout to Cooper T, who—with nothing but a simple setup and a whole lot of hear, managed to turn the start of the night into something real and vibrant. A solid sign of good things to come.

FR
Mention spéciale donc à Cooper T, qui, avec des moyens simples mais beaucoup de cœur, a su transformer ce début de soirée en un moment authentique et vivant. Une belle promesse pour la suite.

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