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Night falls over Paris, and Le Trabendo slowly comes to life. Outside the venue, small groups of fans chat while waiting for the doors to open, beers in hand, faded band tees worn like badges of honor. The air smells of last night’s rain and warm amp dust. Inside, the crew is still fine-tuning the setup, lights flickering between red and blue. You can already tell it won’t be a quiet night, there’s that soft tension in the air, the kind that says rock’s about to be more than just a show.

FR
La nuit tombe sur Paris et Le Trabendo s’éveille lentement. Devant la salle, quelques groupes de fans discutent en attendant l’ouverture des portes, bière à la main et t-shirts noirs aux logos délavés. L’air sent la pluie de la veille et la poussière d’ampli. À l’intérieur, les techniciens font encore les derniers réglages, les lumières oscillent entre rouge et bleu. On sent déjà que ce soir ne sera pas tout à fait calme, une tension douce flotte, celle des soirs où le rock promet plus qu’un simple concert.

EN
The Horrors were headlining tonight, but first up was MNNQNS, a rock band from Rouen setting the tone with a sound that hovered somewhere between dreamy and hypnotic. It’s the kind of vibe that can go either way, you’re either bored stiff or completely drawn in. But tonight, they had the crowd. You could sense a quiet surprise among those who didn’t know them; heads started nodding in rhythm, and people actually listened.

As the first set wrapped up and before The Horrors took the stage, I met Pascal and Nicolas, longtime fans who’ve been following the band for about twenty years. They’d never seen The Horrors live, but they promised me a big stage presence. “They’ve got a look,” Pascal said with a grin. He described a band that started out deep in the gothic, almost vampire-like aesthetic, and mellowed out over time, at least in the studio. Tonight, he warned, would be something completely different from their Spotify persona.

FR
Concert de The Horrors. Mais avant cela c’est MNNQNS qui ouvre la soirée. Un groupe de Rock Rouennais qui impose une ambiance un peu planante, presque envoutante. Je pense que c’est une atmosphère assez binaire, soit elle ennuie, soit elle nous absorbe avec elle. Mais j’ai eu l’impression que ce soir là elle a réussi à capter le publique, j’ai senti une certaine surprise positive chez les non connaisseurs. Les têtes hochement en rythme et les oreilles écoutaient sagement. 

Fin de la première partie, avant l’arrivée de The Horrors je rencontre Pascal et Nicolas qui suivent le groupe depuis une vingtaine d’années. N’ayant jamais vu the Horrors en live, ils m’annoncent une grande présence sur scène, “un groupe à look” me dit Pascal. Une palette musicale qui a commencé très gothique, ambiance vampire et qui s’est assagie avec le temps, en tous cas en studio. Ils m’annoncent une performance aux antipodes de leur page spotify. 

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The Horrors take the stage, their entrance a little cryptic, the vibe calm at first. But by the second and third songs, both the music and the crowd have fully come alive. By that second track, I realized standing dead center in the pit was a terrible idea for my camera, the mood had turned a lot wilder than during the opening act.

Visually, it’s chaos and beauty all at once: harsh backlights, strobes cutting through the smoke, a photographer’s nightmare, but a thrill for the eyes. As promised, the frontman owns the stage.

By the fifth song, the sound slides toward something more electronic, but it doesn’t matter, the crowd is in it, every era, every tone. Still, outside, I caught a few murmurs of disappointment. Someone muttered, “I expected more,” as I stepped out for some air mid-song.

Two tracks later, things slow down. A soft, wordless piece drifts through the room, the kind that makes you want to sway with someone, but don’t be fooled. This is The Horrors; soon enough the drums tighten, the synth fades, and the guitars roar back to life.

As the set draws to a close, the synth returns. The singer’s voice drops low and steady, grounding the whole moment.

FR
Ca y est, le groupe, The Horrors , monte sur scène, une arrivée un peu cryptique, une ambiance assez posée puis la musique et le publique se réveillent pour les deuxième et troisième chansons. J’ai compris à la deuxième chanson que rester au milieu de la fosse serai une mauvaise idée pour mon appareil photo, une ambiance bien moins calme que la première partie.
Et visuellement on a des contres jours en stroboscope. Un cauchemard de photographe mais toujours un plaisir pour les yeux. Comme annoncé, le chanteur a une vraie présence sur scène. 

Vers la 5ème chanson le rock prend des teintes plus electro et on se rend compte que peu importe le style et la période le publique est là !
Mais si l’énergie est déjà très forte, on retrouve dehors quelques déçus : j’ai pu entendre un “je m’attendais à plus” en allant prendre l’air sur la chanson d’après. 

Deux chansons plus tard on se calme un peu, on tombe sur un morceau très doux, pas de paroles, ça donne envie de danser un slow, mais ne pas se laisser berner par The Horrors, la batterie s’accélère, le synthé diminue et les guitares reprennent de la force. 

La fin du set approche, le synthé revient, le chanteur chante d’une voix grave et posée. 

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The energy stays steady throughout the set, shifting from soft to slightly fierce, but never spinning out of control. The atmosphere remains heavy and mysterious, a little cryptic and hypnotic, much like their entrance at the start.

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L’énergie reste globalement constante tout le concert, doux à un peu plus énervé sans jamais trop partir en steak. L’ambiance un peu lourde, mystérieuse tout le long, un peu cryptique et envoutante comme leur entrée finalement.