Faith, Fury, and Circle pits: A Hardcore Night at La Machine

Terror and co unleashed Paris

EN
On November 25th, at La Machine du Moulin Rouge, Paris shook with pure rage and energy during an unforgettable night organized by Rage Tour, featuring Headbussa, Combust, Nasty, and Terror. Here’s a look back at a hardcore show where every band left its undeniable mark.

FR
Le 25 novembre, à La Machine du Moulin Rouge, Paris a vibré au son de la rage et de l’énergie brute, grâce à une soirée orchestrée par Rage Tour, réunissant Headbussa, Combust, Nasty et Terror. Retour sur un concert hardcore à couper le souffle où chaque groupe a laissé sa marque indélébile.

EN
The night kicked off with Headbussa, hitting the stage at 7 PM. The crowd was still sparse, but the energy was already buzzing. Despite the open space in the pit, the first moshpits started forming quickly. The singer, a bundle of raw energy, didn’t just perform, he danced, hyped up the audience, and even busted out some fiery two-steps. Towards the end of the set, he asked for the lights to shine on the crowd, urging, “I want more moshpits, move it!” Determined to wake up the Parisian crowd, he delivered a short but intense set, filled with great exchanges with the audience, who clearly appreciated the effort to warm them up from the get-go.

FR
La soirée démarre avec Headbussa, sur scène dès 19h, devant une salle encore clairsemée mais déjà animée. Malgré l’espace libre dans la fosse, l’énergie est là, palpable, avec des premiers moshpits qui se forment. Le chanteur, véritable boule d’énergie, ne se contente pas de chanter : il danse, invite le public à se joindre à lui, et nous gratifie même de quelques pas de two-step enflammés. À trois titres de la fin, il demande à ce qu’on allume les lumières pour voir la fosse s’agiter davantage. « Je veux plus de moshpits, bougez-vous ! » hurle-t-il, visiblement déterminé à réveiller Paris. Un set court mais intense, marqué par un bel échange avec le public, qui apprécie cet effort pour chauffer la salle dès l’ouverture.

Terror and co unleashed Paris

EN
Next up, Combust took over as the room began to fill up. From the first second, the singer was on fire, yelling, “Hey Paris, come closer!” But the crowd was still hesitant at first. Unfortunately, the sound mix initially muffled the power of his voice, but that didn’t dampen his determination. Soon, the pit came alive, with the first circle pits erupting to match the band’s relentless energy. He rallied the crowd, shouting, “You in the back, get up front! This is a hardcore show, isn’t it?” The momentum snowballed from there. Sporting a Sick Of It All t-shirt, the singer made it clear where his musical roots lay, but his charisma carried the rest. Highlights included him passing the mic to a die-hard fan in the front row who looked like they were having the time of their life, and him trashing a mic stand mid-set before discarding it. “We’ve played Paris before, thanks for having us back!” he shouted before launching into one final, explosive track. By the end, even the shy onlookers were fully engaged, making Combust’s performance a slow-building but ultimately powerful crescendo.

FR
Combust prend la relève alors que la salle commence à se remplir. Le chanteur, déjà en transe, lance un vibrant « Hey Paris, rapproche-toi ! ». Mais les débuts sont timides en fosse. La voix du chanteur, malheureusement mal réglée au départ, perd en puissance, mais cela n’entame pas sa détermination. Très vite, la fosse se réveille et les premiers circle pits répondent à son énergie déchaînée. Il harangue les spectateurs : « Tous ceux au fond, ramenez-vous devant ! C’est un concert de hardcore, non ?! » Dès lors, l’ambiance monte en flèche. En portant un t-shirt Sick Of It All, il affiche fièrement ses influences musicales, mais son charisme fait le reste. Plusieurs moments forts jalonnent leur prestation : il tend son micro à un fan qui semble vivre sa meilleure soirée et malmène un pied de micro avant de l’abandonner pour se concentrer sur la fosse. « On est déjà venus à Paris, merci d’être là ! » lance-t-il avant un dernier morceau explosif. Toute la salle finit par s’impliquer, et même les spectateurs timides semblent conquis. Un set qui monte crescendo, offrant une belle montée en puissance avant Nasty.

Terror and co unleashed Paris

EN
When the lights dimmed for Nasty, chaos immediately followed. Their entrance was surprisingly tender: the guitarist walked onstage holding a young girl in his arms, inviting the audience to cheer her on. But the sweetness vanished as soon as the music started. “Paris, what’s up? Move it!” the vocalist yelled, and the pit turned into a war zone. Slams, mic grabs, and relentless two-stepping erupted across the venue. The band’s flawless knack for orchestrating violent but electric shows was on full display. Even a brief mic issue didn’t stop the madness. “Get nasty! More, more, more!” the singer shouted, feeding off the crowd’s wild energy. With sirens blaring during certain tracks and local heroes like Hadrien from Glassbone making quick guest appearances, the set was full of surprises. One fan left the pit with a bloody nose and a wide grin, a testament to the raw energy shared between the band and the crowd. For their final song, the pit gave it their all, collapsing into a sweaty, chaotic mess. A tidal wave of pure hardcore fury.

FR
Quand les lumières s’éteignent et que Nasty débarque, tout bascule dans un chaos orchestré. L’entrée sur scène est marquée par un moment touchant : le guitariste arrive avec une petite fille dans les bras et invite le public à l’applaudir. Mais la douceur disparaît dès les premières notes. « Paris, qu’est-ce qui se passe ? Ramenez-vous ! » hurle le chanteur, et la fosse devient une arène. Les slams s’enchaînent, les micro tendus sont arrachés par un public enragé, et les deux-steps résonnent jusque sur les côtés de la salle. La pression ne faiblit jamais, même lorsqu’un problème de micro interrompt brièvement un morceau. « Faites du sale, plus, plus, plus ! » hurle-t-il, et le public ne demande que ça. Le groupe livre une performance où la violence se mêle à une ambiance festive : des sirènes retentissent, les slams se multiplient, et des figures locales comme Hadrien de Glassbone font des apparitions éclairs. Un spectateur en sort avec le nez en sang mais le sourire aux lèvres, preuve d’une communion unique entre Nasty et ses fans. Sur le dernier morceau, tout le monde donne tout, jusqu’à s’écrouler dans un dernier moshpit déchaîné. Un véritable raz-de-marée d’énergie brute.

Terror and co unleashed Paris

EN
Finally, Terror stormed the stage, delivering a set of unparalleled intensity. “How’s it going, Paris? Do me a favor, get closer!” shouted Scott Vogel as the first notes of “One With the Underdogs” roared through the room. The crowd exploded instantly, with slams and moshpits breaking out like a chain reaction. The audience screamed the lyrics in unison, and the energy didn’t dip for a second.

The fury continued with “Spit My Rage”, a timeless anthem that sent fans diving off the stage in droves. The energy peaked further during “Stick Tight”, where the singer of Combust joined Terror onstage, delivering a killer guest vocal moment capped with a flawless “blegh.” This electrified the crowd even more, who responded with constant stage dives and joyful roars.

Every track hit like a punch to the gut. “Hard Lessons” and “Overcome” pushed the energy to new heights, with circle pits engulfing the room. “You’re fucking crazy, keep it going!” Vogel shouted, headbanging so hard it seemed contagious. During “Boundless Contempt”, he encouraged even more fans to jump onstage, resulting in a rotating lineup of stage divers and a pit that never stopped churning.

FR
Terror a offert un set d’une intensité exceptionnelle, confirmant pourquoi ils sont l’un des piliers de la scène hardcore mondiale. Dès leur arrivée sur scène, la tension est palpable. Scott Vogel, le charismatique chanteur, lance un puissant « Comment ça va, Paris ? » avant d’ajouter : « Faites-moi une faveur, rapprochez-vous ! » Les premières notes d’“One With the Underdogs” résonnent et la fosse explose immédiatement. Les slams et les moshpits s’enchaînent sans pause, tandis que le public hurle les paroles à pleins poumons.

Le rythme ne faiblit pas avec “Spit My Rage”, un classique qui déclenche une vague de stage dives, suivie d’une version survoltée de “Stick Tight”, où le chanteur de Combust monte sur scène pour feat et un « blegh » mémorable. Ce moment unique galvanise encore plus la foule, qui répond par des slams incessants et des hurlements de joie.

Chaque morceau est un uppercut : “Hard Lessons” et “Overcome” poursuivent sur cette lancée, avec des circle pits qui dévorent littéralement la salle. « Vous êtes fous, continuez comme ça ! » hurle Vogel, secouant la tête en rythme avec le public. Lors de “Boundless Contempt”, le chanteur invite encore plus de fans à monter sur scène. Les spectateurs s’y bousculent, plongeant dans la fosse avec une énergie qui semble inépuisable.

Terror and co unleashed Paris

EN
The intensity climbed further with “You’re Caught” and “Life and Death”, as the entire venue screamed along. Visibly moved, Vogel paused to thank the crowd: “You’re incredible, Paris. This connection is what makes it all worth it, thank you!” The tempo surged again with “Always the Hard Way”, sparking an all-encompassing circle pit that felt like it swallowed the entire venue.

When “Pain Into Power” kicked in, Terror showed they had no intention of slowing down. The track hit like a battle cry, and the slams kept piling on. As the stage became dangerously slick with sweat, Vogel took a moment to warn his bandmates, “Watch the floor, it’s slippery!” But even that couldn’t dampen their wild energy. They powered through with “Return to Strength” and “Can’t Help But Hate”, driving the crowd into an unstoppable frenzy.

The grand finale came with “Keep Your Mouth Shut” and their signature anthem, “Keepers of the Faith.” “Paris, you’re insane, keep it going!” Vogel roared as the entire venue became a whirlwind of stage dives, moshpits, and screams. By the end, Vogel gave a heartfelt thank you: “We’re Terror, and we’re only here because of you. Thank you, Paris.”

This performance was a lesson in hardcore, a moment of pure catharsis that will remain etched in memory. Once again, Terror proved why they embody the spirit of this scene, and this concert, made possible by Rage Tour, left an indelible mark on the hearts of every spectator present that night.

FR
La tension monte encore avec “You’re Caught” et “Life and Death”, où l’ensemble de la salle hurle les paroles en chœur. Vogel, impressionné, s’arrête un instant pour remercier le public : « Vous êtes incroyables, Paris. Cette communion, c’est ce qui rend tout ça possible. Merci ! » Puis vient “Always the Hard Way”, un des moments les plus marquants du set, avec un circle pit qui engloutit presque toute la salle.

Alors que “Pain Into Power” démarre, Terror démontre qu’ils ne sont pas prêts à ralentir. Le titre résonne comme un hymne de rage et d’énergie brute, entraînant une série de slams qui transforment la scène en champ de bataille. La scène étant devenue glissante, Vogel avertit ses musiciens : « Faites attention, la scène est mouillée, ne vous blessez pas ! » Ce souci du détail n’entame en rien leur énergie débridée, et ils enchaînent avec “Return to Strength” et “Can’t Help But Hate”, où la fosse atteint un niveau de chaos rarement vu.

Le clou du spectacle arrive avec “Keep Your Mouth Shut” et “Keepers of the Faith”, où Terror démontre pourquoi ce dernier titre est leur véritable étendard. « Paris, vous êtes fous, continuez comme ça ! » hurle Vogel, alors que la salle entière se transforme en un vortex de slams, de hurlements et de communion. Avant de quitter la scène, il salue une dernière fois le public : « Merci, Paris. Nous sommes Terror, et c’est grâce à vous que nous sommes là. »

Cette prestation est une leçon de hardcore, un moment de pure catharsis qui restera gravé dans les mémoires. Terror a une fois de plus prouvé pourquoi ils incarnent l’esprit de cette scène, et ce concert, grâce à Rage Tour, aura marqué au fer rouge le cœur de chaque spectateur présent ce soir-là.

Terror and co unleashed Paris

EN
This set was nothing short of a hardcore masterclass, a cathartic release of pure passion that left the audience drained but exhilarated. Rage Tour’s impeccable organization, paired with performances from Headbussa, Combust, Nasty, and Terror, turned this night into a landmark moment for the Parisian hardcore scene.

FR
Cette soirée restera gravée dans les mémoires. Merci à Rage Tour pour cette organisation sans faille, à Headbussa, Combust, Nasty et Terror pour avoir tout donné, et surtout à ce public parisien qui a su montrer que le hardcore à Paris est plus vivant que jamais.

Explore our latest live reports!
Découvrez nos derniers live reports  !