First Night in Paris for Roar

Première Nuit à Paris pour Roar

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Roar captivated fans at Petit Bain on the 12th of September, 2024, during one of their only two shows in France, as part of their ongoing European tour. While Roar has mainly built its fanbase with a staggering 27 shows in the USA to date, Paris was lucky to witness a rare performance, their second stop in France after Tourcoing just the night before. The intimate venue, Petit Bain, seemed to be filled with long-time admirers, eager to connect with the band in person. By 7 p.m., the queue outside was already snaking around the block, with anticipation palpable among those attending.

FR
Roar a captivé ses fans au Petit Bain le 12 septembre 2024, lors de l’une de leurs deux seules dates en France, dans le cadre de leur tournée européenne en cours. Bien que Roar ait principalement construit sa base de fans avec un total impressionnant de 27 concerts aux États Unis à ce jour, Paris a eu la chance d’assister à une performance rare, leur deuxième arrêt en France après Tourcoing la veille. La salle du Petit Bain semblait remplie d’admirateurs de longue date, désireux de se connecter avec le groupe en personne. Dès 19h, la file d’attente serpentait déjà autour du quai sur lequel le Petit Bain se situe, l’impatience étant palpable parmi les spectateurs présents.

Ronnie

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The evening started with Ronnie, a young French singer-songwriter, whose delicate vocals and shy stage presence charmed the audience. Though some attendees were unfamiliar with her music, others were clearly fans, including one person holding a sign asking for the setlist. After her set, Ronnie obliged, handing the fan the requested setlist and even signing it while her band packed up their equipment. This added a personal touch to the performance and helped establish an intimate atmosphere, setting the stage for the headliner.

FR
La soirée a commencé avec Ronnie, une jeune auteure-compositrice-interprète française, dont la voix délicate et la présence scénique timide ont charmé le public. Bien que certains spectateurs découvraient sa musique ce soir, d’autres étaient manifestement d’ores et déjà fans, y compris une personne tenant une pancarte demandant la setlist. Après son set, Ronnie s’est prêtée au jeu, en offrant la setlist au fan et en la signant pendant que son groupe rangeait son matériel. Ce geste personnel a ajouté une touche intime à la performance et a pavé la voie pour le reste du concert.

Roar

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By 9:30, Roar emerged to loud applause. Lead by Owen Richard Evans, the band immediately struck a chord with the crowd, who sang along to many of the songs, some of which had recently surged in popularity thanks to TikTok. Viral audios from tracks like “Christmas Kids” and “I Can’t Handle Change” have introduced Roar to a wider audience, though Petit Bain was primarily filled with long-time fans, who belted out lyrics not just from the viral clips but from deep cuts across their discography.

A particularly endearing moment early in the set was when a fan tossed a crocheted sweater on stage, intricately designed with elements from the band’s album artwork. Evans noticed it, commenting with a smile, “That’s a dope sweater,” though he left it on stage, adding a touch of humour to the night.

The casual banter between Evans and the audience was a highlight of the evening, with the singer frequently pausing to interact with fans. One fan shouted congratulations for his newborn, which momentarily caught Evans off-guard before he resumed the performance with a grin.

FR
À 21h30, Roar est monté sur scène sous de vifs applaudissements. Mené par Owen Richard Evans, le groupe a immédiatement captivé le public, qui a chanté en choeur sur de nombreux morceaux, dont certains ont récemment gagné en popularité grâce à TikTok. Des extraits viraux de morceaux comme “Christmas Kids” et “I Can’t Handle Change” ont introduit Roar à un public plus large, bien que Petit Bain ait été principalement rempli de fans de longue date, qui ont chanté non seulement les extraits connus, mais également des morceaux plus profonds de leur discographie avec autant, voir plus, d’émotions.

Un moment particulièrement touchant a marqué le début du set : un fan a jeté sur scène un pull en crochet, conçu avec soin et arborant des motifs des pochettes d’albums du groupe. Evans l’a remarqué et a commenté avec un sourire, « C’est un pull trop cool », bien qu’il l’ait laissé sur scène, ajoutant ainsi une touche d’humour à la soirée.

Les échanges décontractés entre Evans et le public ont marqué la soirée, le chanteur s’arrêtant fréquemment pour interagir avec les fans. Un spectateur a même crié ses félicitations pour son nouveau-né, ce qui a brièvement déstabilisé Evans avant qu’il ne reprenne la performance avec un sourire.

EN
While the setlist included many fan favourites, it was the overall atmosphere that elevated the show. The stage was bathed in dramatic lighting that matched the emotional intensity of Roar’s most gut-wrenching songs. The engaging lightwork, coupled with Evans’ heartfelt delivery, added layers to songs like “Heart For Brains”, making these moments feel even more powerful and poignant.

Evans wasn’t alone in keeping the energy alive. The drummer’s spirited performance stood out, injecting much-needed vitality into the set, and essentially carrying the band at times when the music felt more restrained. Meanwhile, Andrew Lynn, the band’s keyboardist, offered his own quirky touch, donning a Casper the Friendly Ghost t-shirt that added a playful edge to his otherwise reserved stage presence. These small details further contributed to the charm of the night.

FR
Bien que la setlist ait inclus de nombreux morceaux favoris des fans, c’est l’atmosphère générale qui a sublimé le concert. La scène était baignée dans un éclairage dramatique qui complémentait parfaitement l’intensité émotionnelle des morceaux les plus poignants de Roar. Ces jeux de lumière captivants, associés à l’interprétation déchirante d’Evans, ont ajouté de la profondeur à des morceaux comme “Heart For Brains”, rendant ces moments encore plus puissants et émouvants.

Evans n’était pas seul à maintenir l’énergie du concert. La performance pleine d’entrain du batteur s’est démarquée, injectant une vitalité sublime au set, et portant parfois le groupe dans les moments où la musique semblait plus retenue. Pendant ce temps, Andrew Lynn, le claviériste du groupe, a ajouté une touche personnelle avec son t-shirt Casper le Gentil Fantôme, ce qui a apporté une dimension ludique à sa présence scénique autrement profondément émotionnelle. Ces petits détails ont renforcé le charme de la soirée.

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Mid-set, Evans attempted to introduce a game, asking if the audience wanted to participate— even though it would be in English. After seeing a sea of raised hands, Evans chuckled, recalling the previous night in Tourcoing, where only one person had raised their hand. However, he quickly abandoned the game idea, admitting he wasn’t prepared, and instead transitioned straight into their most beloved track, “I Can’t Handle Change“.

One of the most memorable interactions came when Evans checked in with the audience, asking multiple times, “Are you okay?” This prompted playful responses from fans who called out, “No!”—an answer nodding to Roar’s emotionally heavy music. After a few laughs, Evans confirmed that the crowd was, indeed, okay.

The set ended on a high note with “Christmas Kids”, one of their most well-known songs, marking the final performance of the night. There was no encore, but this didn’t leave the audience disappointed. Instead, the band’s decision to stay behind and connect with fans afterward — signing merch, taking photos, and chatting with attendees — created a lasting sense of community and gratitude. The drummer even took a selfie from the stage with the crowd after the lights went up, a final bonding moment that left fans with a smile.

FR
Au milieu du set, Evans a tenté d’introduire un jeu, demandant au public s’il voulait participer, même si cela se ferait en anglais. Après avoir vu que le salle répondait à son appel presque au complet, Evans a ri en se rappelant la soirée précédente à Tourcoing, où une seule personne avait levé la main. Cependant, il a rapidement abandonné l’idée du jeu, avouant qu’il n’était pas préparé, et a enchaîné directement avec leur morceau le plus connu, “I Can’t Handle Change“.

Une des interactions les plus mémorables est survenue lorsqu’Evans a vérifié plusieurs fois le bien-être du public, demandant « Est-ce que vous allez bien ? ». Cela a provoqué des réponses amusées de la part des fans, qui ont crié « Non ! » , une réponse qui faisait allusion à la musique émotionnellement lourde de Roar.

Après quelques rires, Evans a confirmé que le public allait effectivement bien. Le concert s’est terminé en beauté avec “Christmas Kids”, l’une de leurs chansons les plus connues, marquant ainsi la dernière mélodie de la soirée. Il n’y a pas eu de rappel, mais cela n’a pas laissé le public déçu. Au contraire, la décision du groupe de rester sur place pour discuter avec les fans après le concert, signant des t-shirts, prenant des photos, et échangeant avec les spectateurs—a créé un sentiment durable de communauté et de gratitude. Le batteur a même pris un selfie depuis la scène avec la foule après la venue des lumières, un dernier moment de communion qui a laissé les fans souriants.

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Despite a relatively short set, the balance of raw emotion, humour, and energy made the night memorable. Roar’s Paris show may have been one of their rare stops in France, but it left a lasting impression on those lucky enough to be there. As their European tour rolls on through cities like Brussels, Amsterdam, and Berlin, Roar continues to blend their rising online popularity with the deep, personal connection they’ve forged with their long-time followers.

FR
Malgré un set relativement court, l’équilibre entre émotion brute, humour et énergie a rendu la soirée mémorable. Le concert de Roar à Paris faisait partie de leurs rares arrêts en France, mais il a laissé une impression durable à ceux qui ont eu la chance d’y assister. Alors que leur tournée européenne se poursuit dans des villes comme Bruxelles, Amsterdam et Berlin, Roar continue de mêler sa popularité croissante en ligne à la connexion personnelle profonde qu’ils ont forgée avec leurs fans de longue date.

Report & Photos by: charlielikesphotography

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