I Listened to One Song for 24 Hours – Madness Ensued EN / FR
EN
I Listened to “Hospital for Souls” on Repeat for 24 Hours… Here’s What Happened
The idea was simple: listen to a single song on repeat, non-stop, for an entire day. No shuffle, no full album, just Hospital for Souls by Bring Me The Horizon, from morning till night. The goal? To see if repetition changes my perception of the song, if it has any psychological effects, or if I completely lose my mind.
I think it’s important to pick the right song because, yeah… this could totally ruin it for you.
Also, since I have autism, which sometimes leads to obsessive tendencies, listening to songs on repeat is something I’m pretty familiar with. So, in a way, I’m going into this with an advantage.
FR
J’ai écouté “Hospital for Souls” en boucle pendant 24h… et voici ce qu’il s’est passé
L’idée était simple : écouter un seul morceau en boucle, non-stop, pendant une journée entière. Pas de shuffle, pas d’album entier, juste Hospital for Souls de Bring Me The Horizon, du matin jusqu’à la nuit. L’objectif ? Voir si la répétition change ma perception du morceau, si je ressens un effet psychologique, ou si je finis par perdre la tête.
Je pense qu’il est nécessaire de bien choisir sa chanson, parce que ouais, ça pourrait nous en dégoûter complètement.
Aussi, ayant un trouble autistique qui me pousse parfois à des obsessions, écouter des morceaux en boucle est quelque chose d’assez familier pour moi. Donc, quelque part, je pars avec un avantage.

EN
Hour 1-3: “This song is perfect, I could listen to it forever.”
The first few hours? No problem. This song has always had a special impact on me, a mix of melancholy and power, an emotional rollercoaster done right. The spoken intro, the heavy atmosphere, the rising intensity… it still hits just as hard as the first time I heard it.
At this point, I’m confident, I got this.
Hour 4-6: “My brain is predicting every second of the song.”
This is where things start to get weird. The element of surprise is completely gone. Every transition, every word from Oli Sykes, every instrumental nuance…I subconsciously anticipate them before they even happen.
I find myself mimicking every part in my head, like my brain is playing it in advance. It’s both fascinating and unsettling, like a never-ending déjà vu.
FR
Heure 1-3 : “Ce morceau est parfait, je peux l’écouter toute ma vie.”
Les premières heures, rien d’anormal. Ce morceau a toujours eu un impact particulier sur moi, un mélange entre mélancolie et puissance, un ascenseur émotionnel maîtrisé. L’intro parlée, l’ambiance pesante qui s’installe, les montées en intensité… tout me parle encore autant qu’au premier jour.
À ce stade, je suis confiante : je vais tenir easy.
Heure 4-6 : “Mon cerveau commence à anticiper chaque seconde du morceau.”
Là où ça commence à devenir étrange, c’est que je ne ressens plus la surprise. Chaque transition, chaque mot d’Oli Sykes, chaque nuance instrumentale… Je les prévoyais inconsciemment avant même qu’ils n’arrivent.
Je me mets à mimer chaque passage dans ma tête, comme si mon cerveau les jouait en avance. C’est à la fois fascinant et perturbant, une impression de déjà-vu permanent.
EN
Hour 7-12: “The song is part of me now.”
At this stage, I’m not even actively listening anymore… it’s just there. I don’t pay attention to the details, it’s become background noise, constantly running in my head. But weirdly enough, when I do focus on it, I start noticing things I’d never picked up on before:
- Some subtle background effects, reverb layers that amplify the emotion.
- The tiny vocal inflections in Oli’s voice, micro-details in the way he sings.
- The gradual evolution of the song, which, even after hours, still holds strong emotional weight.
But… I’m starting to feel some physical effects.
Hour 13-18: “The song has taken over my mind.”
This is where it gets really weird. I start hearing the song… even when it’s not playing.
When I try to do something else, my brain keeps looping it on its own. I can’t escape it. The lyrics keep running through my head, the melodies are stuck like an obsession. It’s turned into a mental parasite.
I start wondering if this is what happens to people subjected to musical torture. Did I just rewire my own brain by accident?
Hour 19-24: “Coming back to reality is brutal.”
Honestly, I didn’t think I’d last this long. I’m not totally losing it, but my brain is fried. Every second of the song has become so predictable that the raw emotion I felt at the start is now fading.
And when I finally turn the music off after 24 hours… the silence is deafening.
The worst part? My brain keeps playing the song by itself.
FR
Heure 7-12 : “Le morceau fait partie de moi maintenant.”
À ce stade, je ne l’écoute plus… il est juste là. Je ne fais même plus attention aux détails, c’est devenu un bruit de fond omniprésent. Mais étrangement, quand je me force à y prêter attention, je découvre des trucs que je n’avais jamais captés avant :
- Certains effets en arrière-plan, des réverbes subtiles qui amplifient l’émotion.
- Les nuances dans la voix d’Oli, des micro-détails dans sa manière de chanter que je n’avais jamais perçus.
- L’évolution progressive du morceau qui, même après des heures, garde une construction émotionnelle hyper forte.
Par contre… je commence à sentir un effet physique.
Heure 13-18 : “Le morceau me possède.”
C’est là que ça devient bizarre. Je commence à entendre le morceau… même quand il n’est pas en train de jouer.
Quand je fais autre chose, ma tête continue de le jouer en boucle. Je ne peux plus m’en détacher. Les paroles tournent en boucle dans mon cerveau, les mélodies restent coincées comme une obsession. C’est devenu un parasite mental.
Je me demande si ça fait ça à ceux qui subissent la torture par répétition musicale… est-ce que j’ai involontairement reprogrammé mon cerveau ?
Heure 19-24 : “Le retour à la réalité est violent.”
Honnêtement, je ne pensais pas tenir aussi bien. Je ne suis pas au bout du rouleau, mais mon cerveau est épuisé. Chaque seconde du morceau est devenue prévisible au millimètre, à tel point que l’émotion brute du début s’estompe.
Quand j’éteins enfin la musique après 24h… le silence est brutal.
Et le pire ? Mon cerveau continue de jouer le morceau tout seul.



EN
Conclusion: A Fascinating (and Slightly Disturbing) Experience
So, listening to Hospital for Souls on repeat for a full day:
It made me rediscover tiny details I’d never noticed before.
I actually survived without hating it (shoutout to BMTH for making a masterpiece).
The song stayed imprinted in my brain for hours after I stopped.
But yeah… I need a break. I’m not sick of it, I still love the song, but I’m gonna wait a few days before playing it again, just to bring back the magic of hearing it fresh.
What about you? Have you ever listened to a song on repeat for hours? Which one was it?
FR
Conclusion : Un voyage fascinant (et légèrement perturbant)
Alors, écouter Hospital for Souls en boucle pendant une journée :
Ça m’a permis de redécouvrir des détails que je n’avais jamais remarqués.
J’ai tenu sans en avoir marre (merci à BMTH pour avoir fait un chef-d’œuvre).
Le morceau est resté imprimé dans mon cerveau pendant des heures après l’arrêt.
Mais… je vais faire une pause. Je ne suis pas dégoûtée, j’aime toujours autant cette chanson, mais je vais attendre quelques jours avant de la relancer, histoire de retrouver toute la puissance de la réécoute.
Et toi, t’as déjà écouté un morceau en boucle pendant des heures ? C’était quoi ?
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