I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours EN / FR
Written by El / Ecris par El

I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours
EN
I Let the YouTube Algorithm Take the Wheel for 24 Hours
Disclaimer
First things first, assume I have no idea what I’m talking about. Music genres? Categorizing bands? Yeah, not my thing. I knew this would be a challenge while writing, but there’s something even trickier that directly affects how I listen to music: I struggle to get through an entire song. Even when I love it, I tend to skip quickly. Yes, I have attention issues. Oh, and another big deal: a singer’s voice can make or break a band for me instantly. Now that we got that out of the way, let’s dive into this little experiment.
FR
« Je me suis laissé guider par l’algorithme Youtube pendant 24h »
Disclaimer
Tout d’abord, partez du principe que je ne sais pas de quoi je parle. Les genres musicaux ? Mettre tel groupe ou tel autre dans une catégorie ? Je ne sais pas faire. En écrivant cet article, je savais que ça pourrait être un obstacle, mais il y en a un autre, et de taille puisqu’il a un impact direct sur l’activité d’écoute : j’ai beaucoup de mal à écouter une chanson en entier. Même quand je l’adore, j’ai tendance à changer rapidement. Oui, j’ai des problèmes d’attention. Autre chose d’importance, la voix d’un.e chanteur.euse fait totalement que je next un groupe ou pas. Ceci étant dit, commençons le contre-rendu de l’expérience.
EN
I’m Going on an Adventure
I took on this challenge because I love discovering new music in a totally random way. That’s how I found Nuit Incolore and some of my all-time favorite songs. I knew I’d walk away with new obsessions (spoiler: I was right). To make the experience as unpredictable as possible, I asked Gladyce to pick a starting song I had never heard before. She chose Alea Jacta Est – Veni Vidi Vici. Right away, my gut reactions kicked in: cool music, but the vocals weren’t my thing. However, From the Silence I Rise did win me over. And with that, the experiment officially began.
A Dose of Familiarity and Nostalgia
At several points, nostalgia hit hard. The algorithm took a deep dive into J-Rock and Japanese metal, genres I was obsessed with as a teenager. While discovering Babymetal was fun, my tastes have shifted, and I can only handle J-Rock in small doses now. That said, it did pull me into some familiar ground.
Then came the classics: Mary on a Cross by Ghost, which got overplayed to death on TikTok and is now forever linked to the feeling of “this chorus is gonna be stuck in my head for days.” At this point, I started wondering if the algorithm was secretly influenced by my past searches. I usually lean towards ‘70s bands and heavy metal, and sure enough, next up was Linkin Park (every ‘90s kid’s soundtrack), followed by Thirty Seconds to Mars, Breaking Benjamin, and Apocalyptica. Fun to sing along to, sure, but I was hoping for more variety.
FR
I’m going on an adventure
Je voulais ce challenge parce que j’adore découvrir des musiques de façon totalement aléatoire. C’est comme ça que j’ai découvert Nuit Incolore, par exemple, et d’autres de mes likes. Je savais que j’allais ressortir avec de nouveaux coups de cœur, voire de nouvelles obsessions (j’ai eu raison). J’ai demandé à Gladyce de me donner une chanson de départ que je ne connaissais pas afin que l’expérience soit optimale. Je suis donc partie de Alea Jacta Est – Veni Vidi Vici et tout de suite, mes réactions primaires ont pris le pas : la musique est très cool mais je ne suis pas très fan de la voix ; néanmoins From the Silence I rise m’a tout de même plus. Je commençais pleinement mon expérience.
Du familier et de la nostalgie
A plusieurs moments, la nostalgie s’est invitée puisque l’expérience a plongé dans du JRock et du métal japonais, chose que j’ai extensivement exploré durant mon adolescence. Pourtant, même si j’ai accueilli avec plaisir la découverte de Baby Metal, mes goûts ont foncièrement évolué depuis et le JRock ça passe, mais à très petites doses. Néanmoins, ça m’a permise de plonger un peu plus dans l’Asie et de me frotter à nouveau à du connu. Dans un autre temps, ce sont de grands classiques que l’algorithme m’a sorti : d’abord la superconnue Mary on a Cross de Ghost qu’on a mangé à toutes les sauces sur Tik Tok au point qu’elle est synonyme pour moi de « tu vas avoir le chorus bloqué dans ta tête pendant des jours ». A ce moment-là, je me suis demandé si l’algo n’était quand même pas influencé par mes recherches passées ; je préfère les groupes des 70s et le heavy metal de façon générale et que juste après, on a embrayé sur du Linkin Park, emblématique des ados des 90s, puis sur du Thirty Seconds to Mars, Breaking Benjamin et Apocalyptica. C’est cool, on chante, mais à ce moment là de l’expérience, j’étais déjà en terrain conquis et j’espérais que ça se diversifie. Je n’étais pas prête à la suite.

I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours
EN
Where the Hell Am I?
That’s pretty much how I felt at certain points when the algorithm threw me some truly bizarre discoveries. From weird but catchy tunes (Electric Callboy), to (what I think were) parody songs, to full-on emo heartbreak anthems. Some were huge names I personally find boring as hell, others had amazing visuals but unbearable music, and then there were fan-favorites that just didn’t click for me (RIP Gladyce and her love for Bring Me the Horizon).
Oh, and just when I thought I was safe, the algorithm hit me with straight-up old-school hip-hop, which I did not see coming in what was supposed to be a metal-heavy journey. At times, I was cracking up, sometimes cringing, and often just plain confused. Truth be told, I even got bored. So far, I had found a few cool things, but nothing that completely blew my mind.
The Favorites Make a Comeback
Some of my go-to bands showed up, Bloodywood, Bad Omens, Falling in Reverse, Badflower, which was a nice break. Sometimes it was songs I already knew, sometimes new ones, and those little surprises were great.
One of the most intense moments came when I re-discovered Last Resort by Falling in Reverse, this time in a piano/classical version. The vocals went full-on dramatic, and Ronnie Radke’s voice hit another level on “Wish somebody would tell me I’m fine.” Absolute chills. Plus, the music video? Stunning.
FR
Mais où suis-je ?
C’est à peu près l’idée globale de certaines découvertes passablement étranges, lorsque l’algo m’a fait tombé sur des musiques décalées mais entraînantes (Electric Callboy), de parodies (je crois), de l’emo bien torturé, des noms très connus mais que je trouve foncièrement ennuyeux, de clips superbes à la musique que je n’ai pas supporté, de groupes aimés par d’autres auxquels je n’ai pas accroché (Rip Gladyce et Bring me the Horizon), ou bien encore de genres que je ne m’attendais pas du tout à rencontrer dans une exploration globalement fortement tirée par le métal (du classico classique hip hop, okay… ). Je passais parfois du rire léger au cringe total, en étant souvent plongée dans la perplexité la plus totale. J’avoue, je me suis parfois ennuyée et j’ai peiné à continuer l’expérience : jusque-là, j’avais découvert deux trois trucs sympas, mais rien qui ne me fasse sauter au plafond.
Des favoris qui reviennent
Bloodywood, Bad Omens, Falling in Reverse, Badflower sont des groupes qui tournent dans mes playlists et que j’étais donc ravie de retrouver dans cette expérience, parfois sur des chansons déjà connues, parfois pas et c’était alors assez cool de me nourrir de ces découvertes inopinées. Des moments de beauté intense même, dans la redécouverte par exemple de Last Resort par Falling In Reverse mais interprétée avec du piano et des instruments classiques, le chant est plus lyrique, prend de la hauteur, la voix de Ronnie Radke prend une sorte de dimension assez épique quand il pousse sur « Wish somebody would tell me I’m fine » et le clip est absolument magnifique.
EN
Peak Excitement
If a singer’s voice is a dealbreaker for me, lyrics and themes matter just as much. Give me pain, death, trauma, and rage, but, y’know, in moderation. I need to connect with a song, and sometimes, it happens instantly.
That’s exactly what went down with Hollywood Undead in Hollywood Forever:
“There ain’t a pill in this world that can save me / And I swallowed every one they ever gave me.”
That line hit hard. Before I knew it, I was Googling lyrics, looking up band history, and adding them to my playlists. Alongside them, I also added Architects, not as a favorite, but out of curiosity. The Plot in You was another nice surprise, but the real winner of the night was Asking Alexandria.
I had heard of them before and probably listened to a couple of songs, but Moving On completely hooked me. And once that happened, they just wouldn’t let go. It’s been days since I finished this experiment, and my playlists are now flooded with Asking Alexandria. Safe to say, I found a new obsession.
FR
L’apogée du kiff
Si les voix des chanteur.euses sont aussi déterminantes, les paroles aussi ont un profond impact, ainsi que les thèmes abordés. Donnez-moi de la souffrance, des décès, du trauma et de la colère… mais pas tout le temps non plus. Accrocher au rythme, aux paroles, ça se fait instinctivement, et ça m’ait arrivé plus ou moins brutalement dans cette expérience. « There ain’t a pill in this world that can save me /And I swallowed every one they ever gave me » chante Hollywood Undead dans Hollywood Forever, et j’ai accroché, au point que petit à petit, je faisais mes recherches en même temps que j’écoutais, spotify et google en main. Hollywood Undead a rejoint ma ligne d’écoute ainsi qu’Architects, cette fois plus par curiosité que par réel plaisir. The Plot in You a aussi été une bonne découverte, mais c’est vraiment Asking Alexandria qui a tiré son épingle du lot. Comme beaucoup de groupes, je connaissais de nom et j’avais déjà dû écouter deux trois chansons, mais c’est par Moving On qu’ils m’ont attirée et ne m’ont plus lâchée. Cela fait quelques jours à l’heure om j’écris ces lignes que j’ai fait l’expérience, et autant vous dire qu’Asking Alexandria est partout dans mes statistiques d’écoute. J’ai eu un énorme coup de cœur et je suis ravie de ressortir avec de nouvelles choses à écouter.

I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours
EN
Final Thoughts
Letting an algorithm take control of your music is like jumping headfirst into a wild ride, you might find gold, you might find trash, or you might just end up in complete chaos.
There were highs, there were lows, and there were moments of pure WTF. And through it all, I explored a ton of different bands and styles (even if I still can’t label them properly). But the big question remains: how much does the algorithm actually pick based on my past choices? Does it adjust to my listening time? The more I thought about it, the less random it seemed.
At the end of the day, these 24 hours helped me dig deeper into my favorites, discover new artists, and appreciate what I love about music even more. And yeah, it also confirmed that some things just aren’t for me, but hey, that’s what makes music so damn interesting. After all, there’s something out there for everyone!
FR
La conclusion
Se laisser guider par l’algorithme, quel qu’il soit, c’est sauter à pieds joints dans l’excitation de la découverte, mais aussi réaliser que parfois, il peut totalement partir en cacahuète. Il y a eu du bon, du très bon, du moins bon et du carrément horrible, tout en passant en revue un bon nombre de groupes et de styles différents (même si je reste incapable de les identifier). Pour autant, la question se pose : à quel point l’algorithme est-il influencé par nos décisions ? Par mon temps d’écoute ? Les questionnements étaient multiples et mon incapacité à ne pas mettre mon cerveau sur off, surtout dans les moments de vides lors de l’expérience étaient compliqués pour la mener à bien. Ces 24 heures m’ont permise d’approfondir certains coups de cœur, de me renseigner davantage, de les apprécier pleinement lorsque tel était le cas, mais aussi d’accepter qu’il y a des choses que je n’aime vraiment pas du tout. Après tout, il en faut pour tout le monde !
I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours
Explore our latest Immersives experiences articles!
Découvrez nos derniers nos autres articles experiences immersives !
I Let YouTube’s Algorithm Decide for 24 Hours


